Non à la pension à 63 ans pour nos militaires .Nee aan het pensioen op 63 jaar voor onze militairen

Merci à tous pour la participation massive de ce 15 novembre et merci à tous ceux qui n'étaient pas présents, mais nous soutiennent, à travers ce média ou sous n'importe quelle autre forme.

Compte-tenu du nombre de militaires qui étaient présents, malgré nos missions que nous ne nous sommes jamais permis d'interrompre lors d'un mouvement social, 8.000 à 9.000 partcipants (selon les médias) est une mobilisation exemplaire !

Pourvu que ceux qui en ont le pouvoir puissent profiter de cette mobilistion, et pourvu qu'elle perdure jusqu'à ce que nos décideurs politiques respectent notre profession, tout comme nous avons toujours respecté, jusqu'à présent, toutes leurs décisions (dont celles nous impliquant dans des missions qui sortent, pourtant, complètement de notre compétence).

Merci également à notre ministre pour les précisions de sa "lettre ouverte" de ce 14 novembre 2016.

Celle-ci ne me rassure absolument pas, mais notre ministre a le mérite de faire semblant de s'intéresser à nos problèmes. Peut-être est-il même sincère ...

Quoi qu'il en soit, nous lui accordons notre confiance, mais uniquement s'il s'avère que nous pouvons, effectivement, lui faire confiance.

Il est donc a espérer que les prochaines concertations sociales avec lui permettront d'adopter des mesures qui conviennent aussi aux militaires, et pas uniquement au Gouvernement.

Par ailleurs, s'il se plaind que la presse ne mentionne pas les "divers programmes déjà en cours", c'est parce que la presse, tout comme nous, ne se contente pas de paroles sans rien de concret dérrière, ni même de ses hypothétiques mesures d'atténuation qui resulteraient pour les  "métiers lourds", ou les "carrières longues".

L'augmentation de l'age de la pension est un acte. Nous attendons aussi des actes, et non de belles paroles prometteuses !

Vos paroles, Monsieur le Ministre, n'engagent que vous, et elles risquent d'être niées dès que le gouvernement changera

(ce qui risque d'arriver rapidement s'il persiste à prendre des mesures qui pressent les catégories les plus faibles, sans prendre, alors aussi, des mesures qui pressent les catégories les plus fortes, dont il fait partie).

Monsieur le Ministre, nous attendons maintenant vos mesures bien réelles qui nous agréent autant qu'elles vous agréent, vous.

Nous espérons sincèrement que vous parviendrez, tout comme l'ont fait tous vos prédécesseurs, à maintenir au sein de l'armée un climat de satisfaction suffisante que pour vous permettre de continuer à obtenir de vos partenaires les éloges dont vous faites mention.