Non à la pension à 63 ans pour nos militaires .Nee aan het pensioen op 63 jaar voor onze militairen

#66: Pierre - juste un avis 

 Je ne la ferai pas longue... ma réflexion. :)

Comme vous le dites, faut-il toujours tout comparer ??? Pas simple en effet et pourtant ce n'est qu'un simple réflexe intellectuel "naturel". En comparant des pommes et des poires, le commun des mortels présente des arguments en faveur de ce qui l'arrange, et accepte ou refuse de faire (les arguments de rentabilité, de flexibilité, en sont de beaux exemples). Et pourtant, nous faisons cela tous les jours. Il faut bien l'avourer, ce n'est pas intellectuellement correct. Mais faut-il encore avoir le courage de l'accepter si l'on veut faire avancer les discussions.

Pour ma part, je considère la chose suivante : un homme, une voix. Et en ce qui concerne nos pensions, lorsque je bénificierai du même traitement que le civil (je ne parle pas ici du salaire, mais bien des droits et devoirs "imposés" par la fonction qu'un homme exerce), alors je pourrai consentir à ouvrir la porte à la discussion.

Nous n'en sommes pas là hélàs. Je pense que peu de gens s'engagerait "à vie" et au détriment de "sa" vie (santé, familiale, risques du métier,...) pour "défendre" la sécurité et la paix de notre belle patrie (sinon nos rangs seraient complets et les jeunes feraient la file devant nos portes). Cet engagement qui nous spécifie, mérite que le "militaire" reçoive un peu plus de marques de déférence que n'importe quel autre "travailleur".

En conclusion, 1 militaire ≠ 1 civil, une pomme n'est pas une poire et c'est pourquoi nous ne pouvons tout simplement les comparer. Mais il est possible de tracer des principes d'équités (par exemple les tantièmes) entre chaque métier tout en respectant les spécificités de chacun. Détricoter ces principes sous prétexte d'équité pour tous est intellectuellement malhonnête et abjecte. Mais l'homme politique n'est plus à cela prêt,... nous le savons bien.

Tout comme vous, mon métier me passionne, mais dans les limites de l'acceptable. Et j'ose espérer également que l'on me laissera de choix de partir lorsque les conditions de "carrière complète" seront rencontrées. Vivre dans un pays libre, c'est d'offrir aux citoyens le choix de décider de ce qui est bon pour eux. A mon âge, je pense être plus utile ailleurs que dans le circuit du travail. Il y a tant de chose à faire pour une société plus en paix avec elle-même.

En vous souhaitant le meilleur jusqu'à votre départ à la pension.

D.E.