sauvez la Maitaz

Xavier
Visiteur

/ #331 Lettre ouverte à Monsieur le Maire

2011-03-16 22:00

Monsieur le Maire,
Nous nous devons de vous écrire aujourd’hui pour vous amener à reconsidérer votre position quant au projet « Village hôtel LA MAITAZ ». Nous estimons que par cette lettre nous ne faisons preuve que de devoir civique, nous voulons donc dépasser le formalisme de la relation d’administré à maire pour faire appel ici à votre lucidité et à votre discernement.
Avant de se prononcer sur un choix il est nécessaire de peser de manière impartiale les conséquences tant bénéfiques que négatives de celui-ci. A la place que vous tenez au sein de notre village, les conséquences de vos choix, qui ne se font pas qu’en votre nom, vont avoir des répercussions déterminantes dont il n’est pas systématiquement aisé de mesurer l’étendue.
Ce projet touche à l’intégrité de ce reste sauvage du domaine skiable de Peisey-Vallandry. Il n’est pas nécessaire d’être écologiste pour affirmer que ce site exceptionnel souffrirait beaucoup d’une telle construction surtout à son emplacement actuel. Ce domaine qui relie déjà deux stations de ski très importantes ne prétend quand même pas devenir une Grande Motte à la montagne !

D’autre part, n’oubliez pas que les vacanciers qui viennent se reposer dans notre montagne n’ont aucune envie de se retrouver dans une ville. La Maïtaz est un des rares coins encore libre où les familles peuvent se promener lorsqu’elles viennent des Arcs ou de Vallandry. Nous profitons tous déjà beaucoup de leur présence parmi nous, alors respectons les. Nous leur devons bien ça!

Enfin, sachez que nous doutons beaucoup de la réussite financière d’un tel projet. Certains d’entre nous travaillent dans la finance depuis plusieurs années, ce qui nous permet de vous garantir que de telles concentrations d’habitations (et de personnes) ne sont plus des projets viables financièrement sur le moyen-long terme. A fortiori quand il s’agit de lieu de vacances.

Parfois il faut beaucoup de courage pour dire non à un projet insensé. Vous restez la seule personne parmi nous qui puissiez arrêter un tel projet. Pour reprendre la formule consacrée, N’ayez Pas Peur !

Dans l’espoir que notre doléance sera entendue, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de notre haute considération.