Contre la casse du collège public au centre ville de Reims

Voici maintenant des années que le service public en général et le service public de l'Education Nationale en particulier sont attaqués par nos gouvernants.
Pour rendre acceptable ces attaques par l'opinion public et surtout ceux qui votent, il suffit de lui attribuer une grande partie des maux de notre société, d'en faire le bouc émissaire d'une grande partie de nos problèmes. Ne dit-on pas que pour tuer son chien, on le dit enragé !
Notre société souffre avant tout d'une plaie ouverte à vif qu'est le chômage. Quoi de plus facile d'en accuser un système scolaire en le jugeant inadapté. Il faut garder à l'esprit que l'enseignement a pour objectif de former des futurs citoyens : des femmes et des hommes responsables.
Chacun se croit expert en la matière en partant de son expérience d'élève, ce qui est faux bien entendu : chacun des nouveaux enseignants nommé sur un poste de titulaire depuis cette rentrée peuvent en témoigner.
Alors que l'on en consomme chaque jour, sais-t-on fabriquer le pain ? Evidemment non!
Personne ne détient la vérité mais ce qui est sûre c'est que c'est encore le lampiste qui payera les pots cassés, par là, je veux parler de l'élève moyen moyen moins qui n'aura pas chez lui un environnement culturellement favorable et qui ne pourra plus compter que sur lui même pour espérer acquérir les connaissances qui lui permettront d'évoluer et de grandir dans un monde de plus en plus complexe.