Défendons ensemble le Programme Hospitalier de Recherche Clinique

Soutien pour la recherche clinique

est bien en route avec de telles mesures. L'immédiateté, l'abattage et la pseudo-science sont devenus les mots clés avec une médecine qui s'enfonce dans un technocratisme dont elle ne pourra pas se sortir. Je plains les nouvelles générations de médecins, ne parlons pas des médecins chercheurs... Dans la même veine, les postes interface inserm sont eux aussi en voie de suppression: du gachis

Les plus âgés d'entre nous se souviennent que c'est Felix Reyes, alors conseiller de Bernard Kouchner, qui a œuvré pour la mise en place de ce mode de soutien à la recherche clinique, en 1993. L'un des intérêts essentiels est qu'il permet aux cliniciens de mettre en place des essais "académiques" d'envergure internationale sans dépendre de promotions industrielles de l'industrie pharmaceutique. Les sommes allouées annuellement devaient en principe correspondre à 1% du budget de l'assurance maladie...! Ce mode de financement à bien sûr engendré des jalousies de nos collègues chercheurs non hospitaliers, dont les marges de manœuvre sont bien moindres. De là à imaginer que la manœuvre vient des organismes de recherche...on peut légitimement se poser la question.

Détruire le PHRC, c'est un élément D'UN VASTE PLAN BUREAUCRATIQUE élaboré sans concertation avec les acteurs pour faire disparaitre la recherche clinique dans les CHU après la mort programmée du CENGEPS et le contrat unique hospitalier. Les CHU doivent devenir des dispensaires de soins.

Malgré la lourdeur invraisemblable de la procédure et le vampirisme de la DRC de l'APHP (sans compter les délais dissuasifs de toute planification de recherche) la "solution Inserm" serait une dissolution définitive et longtemps après l'innovation de Félix Reyes, la revanche de la nomenklatura des chercheurs statutaires. A l'heure où on prétend instiller de la recherche clinique dans les établissements privés (On voit bien la manœuvre et quelle recherche est compatible avec ce type de soins), la qualification de l'Inserm pour la recherche publique et clinique pose question? A qui va profiter le changement?

#14: -  

 Cher Confrère,

Merci beaucoup de votre initiative.

Très cordialement