Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants..

Pas prof

#626 Re: Re: Vous n'avez pas honte ?

2014-05-20 20:03

#240: - Re: Vous n'avez pas honte ?

Mon conjoint est enseignant, je ne le suis pas, mais je travaille dans l'Education nationale. Je sais donc de quoi je parle. Certains les font les 1593 heures, mais généraliser est une escroquerie intellectuelle. Et je ne parle pas seulement des professeurs documentalistes, des profs d'EPS ou encore des profs du technique dont les élèves sont en stage trois mois dans l'année.

Un peu d'honneteté que diantre.

prof

#627 Re: Re: Re: Vous n'avez pas honte ?

2014-05-20 20:09

#626: Pas prof - Re: Re: Vous n'avez pas honte ?

Et bien en prépa, je peux vous garantir que c'est le cas ... je ne vois pas ce qui se fait ailleurs, je ne me permettrais pas de juger, mais ça m'agace qu'on généralise pour ce cas au moins

VT

#628 Re: Re: Re: Vous n'avez pas honte ?

2014-05-21 18:10

#626: Pas prof - Re: Re: Vous n'avez pas honte ?

On notera avec intérêt la place exorbitante prise par les revendications des professeurs d'EPS dans les propos des négociateurs du SNES en décembre 2013 (le détail de ces négociations est publié sur le site du collectif cpge, à la suite d'une "fuite"). Quand on a compris le nombre des voix dont disposent les uns et les autres pour peser auprès du ministère dans diverses commissions dont se réclame un pseudo-dialogue social vicié par l'intention de collaborer, on comprend mieux: le SNES avait besoindes professeurs d'EPS. Ce sont les alliances dans leur ensemble qui sont à revoir, car la question est de trouver des intérêts véritablement communs: quand il n'y a pas de préparation de cours sur des matières intellectuelles, il est douteux qu'on puisse dégager des intérêts communs et l'unité syndicale devient un vrai problème.

HONTEUX !

#629 De pire en pire !

2014-05-22 20:55

Chers collègues,
la bourse d’Etat aidant les étudiants à préparer l’agrégation est supprimée.

Encore une attaque contre notre profession…
Quelle injustice ! Quelle honte !!

La pétition de protestation se signe là :
http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2014N46358

Visiteur

#630

2014-06-06 08:05

Que les protagonistes de cette suppression et les usurpateurs médiatiques osent supprimer deux mois de leur salaire annuel!
Les profs sont annualisés depuis 1950..au lieu de toucher son salaire que 10 fois ds l'année...cette loi en 1950 était un progrès social!

les profs français sont les plus mal payés d'Europe!
La charge de travail s'est décuplé en quelques années depuis les compressions de personnel et le non remplacement de départ en retraite à l'EN!

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2014-06-20 16:32


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2014-06-20 17:09


Niko

#633

2014-06-21 09:51

Analyse intéressante VT ...si tu peux encore développer...
Les intérêts diffèrent selon les matières. Le fait que nous sommes les profs les moins bien payés d Europe devrait nous unir pourtant...Mais bon c est pas grave. On manque de profs de math de francais et cette pénurie commence à se généraliser. On manque de PE en région parisienne (admission à 6/20). Continuons notre "bienveillance" (comprendre, fermer sa gueule), laissons s'organiser la baisse du niveau (on en est au début..si!si!), laissons faire les recrutements à 6 de moyenne, laissons les étudiants fuir cette profession ou l'on est maltraité,...et puis regardons ce que cela donnera...de toute façon, on n est pas écouté et les parents nous méprisent. Laissons-les faire.
Il est patent que les politiques souhaitent reformer à moindre frais. Nous n'avons donc aucun intérêt à soutenir ces réformes qui dégradent encore davantage nos conditions de travail. Seule décision sage: bloquer toute réforme!
Je changerai d'avis lorsque j'entendrai plus les politiques dire qu il n y a pas de sous lorsqu'ils évoquent les réformes de l'Education.
Soyons à l'image des infirmières qui ont obtenu le statut de cadre A, de nombreuses promotions internes, des passerelles, des salaires augmentés,....résultat: il n y a plus de pénurie d'infirmières.

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#634

2014-06-22 15:30

Le jour où les instances d'en haut et haut placées comprendront qu'un professeur travaille 39 heures par semaine, on aura peut-être un jour une meilleure visibilité sur les métiers de l'enseignement.

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2014-06-24 09:46


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2014-06-26 11:23



Visiteur

#637

2014-07-01 13:47

J'étais au Snalc : on aurait pu penser que ce syndicat défendait les professeurs, leurs statuts, leurs conditions de travail et la transmission des savoirs. Jusqu'en 2011, peut-être, mais depuis, la grande amitié entre son président national et le Ministre Peillon est passée par là. Je suis maintenant au SN-FO-LC, qui défend les statuts 50
Chrestien de Troyes

#638 Re: Re: Re: Re: Re: Re:

2014-07-05 14:39

#571: VT - Re: Re: Re: Re: Re:

Pleinement d'accord : il faut renforcer les syndicats qui ont lutté pour la défense des décrets 50.

Mais surtout, il ne faut plus jamais accorder sa confiance à ceux qui ont trahi en soutenant le ministre Peillon : c'est le cas du Snalc, et le fait qu'il ne soit pas au CTM et n'ait pas pu voter pour la casse de nos métiers ne l'absout pas du tout de sa responsabilité.

Aux prochaines élections professionnelles, il faut par nos votes marquer un coup d'arrêt à ces syndicats : ceux qui ont voté les décrets Peillon ou les ont soutenus ne doivent plus avoir d'élus !

Chrestien de Troyes

#639 Re:

2014-07-05 14:41

#227: -

C'est vrai, mais n'oublions pas le Snalc : plus grave encore, si l'on peut dire.

Comme il n'est pas au CTM (depuis 2011, ce syndicat minoritaire n'est même plus représentatif au sens de la loi), il n'a rien voté de l'abrogation des décrets 50 - mais il a aidé Peillon à orchestrer la casse de nos conditions de travail.

max

#640

2014-07-28 01:25

+1 pour Niko (post 633). Très bon exemple, celui des infirmières. Tout est dit...

Et pourquoi réformer ? Alors que nous réalisons déjà de véritables performances puisque nous réussissons à emmener plus de 80% d'une classe d'âge au bac ? On est trop fort, je ne comprends pas ce qu'on nous(ou à l'EN) reproche... Les parents devraient au contraire nous féliciter et notre employeur nous donner de grosses primes de résultat! Au lieu de cela, les parents nous méprisent et refusent l'idée que nous soyons augmentés. Quant à l'EN, elle veut continuer à dégrader nos conditions de travail et surtout, ne pas passer à la caisse (avec le soutien des syndicats qui poursuivent d'autres objectifs, plus internes).
CNE

#641

2014-07-28 09:41

Tout faux pour Max et Niko, la coordination nationale des infirmières s'est battue et se bat encore pour toutes les avancées qu'elle obtient. Les infirmières, IADE,... font régulièrement des grèves pour soutenir leurs revendications. Des grèves qui perturbent le fonctionnement des hôpitaux et qui leur permettent d'avoir gain de cause. D'ailleurs les bons étudiants se dirigent maintenant plutôt vers le métier d'infirmière (avec les nombreuses évolutions de carrières possibles...) plutôt que vers l'enseignement.
Les enseignants ne sont pas capables de se mobilier pour une revalorisation: une partie d'entre eux se compare aux ouvriers et culpabilise, une autre préfère le statu quo pour continuer à aller chercher leurs enfants à la sortie de l'école, ... et surtout tous sont des individualistes!
Pourtant les moyens de pression existent. Nous ne pouvons plus faire grève, nous n'en avons plus les moyens. La grève du zèle n'est pas une solution de sortie vers le haut. Mais pourquoi nous ne boycottons pas l'ensemble des dispositifs d'évaluation de la primaire au lycée (l'université ?).
La CNI regroupe des infirmières, des cadres supérieurs de santé,...La revalorisation n'aboutira que si nous arrivons à créer un front uni de la primaire au lycée (université?) en capacité de perturber l'EN.
Quant à la baisse du niveau, les parents s'en fichent (ceux qui ne s'en fichent pas optent ou opteront pour du privé) et l'EN aussi (éducation à plusieurs vitesses et privatisation vont complètement dans le sens de notre belle Europe et de nos gouvernants successifs, eux-mêmes déjà issus à 100% des écoles privées).

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2014-08-21 09:21



Visiteur

#643

2014-08-26 09:27

MERCI AU SNES !!!
Adhérente du SNES, j'ai appelé leur attention sur les répercussions de ce décret, en particulier sur les temps partiels ! Je remercie donc le SNES de n'en avoir tenu aucun compte et, par son abstention, d'avoir permis l'adoption de ce décret par 5 voix sur 15.
Transmettez cette pétition !

#644 Il faut réactiver cette pétition !

2014-08-27 08:46

La nouveauté de la nomination de NVB occulte complètement (et est destinée à occulter) la destruction par décret de Hamon en date du 23 aout 2014 du statut des enseignants du second degré, mesure dont la première et immédiate conséquence ce même jour a été de baisser de 750 € la valeur de l'indemnité annuelle de suivi des stagiaires par un tuteur, passée de 2000 à 1250 €, tout cela pour effectuer un suivi qui n'est plus quantifiable en temps par la vertu de l'article 3 du Décret signé le 23 août. 

Les enseignants du second degré - complètement abrutis, vautrés dans l'inconscience et endormis par la désinformation massive des syndicats FSU ou SGEN - se réveilleront (peut-être) à la rentrée 2015, quand les pleines conséquences de la destruction de leur statut prendront effet sur tous : annualisation du temps de travail, missions indéfinies en quantité, qualité et temps consacré, rémunération en baisse.

Ajoutons que l'enseignement est majoritairement féminisé, qu'une bonne part d'enseignantes travaillent pour constituer juste un salaire d'appoint à leur ménage et ne se sent pas concernée a priori par les baisses de salaire comme le sont les enseignants ou enseignantes célibataires qui n'ont que leur seul revenu pour subvenir à leurs besoins. Cet état de fait participe à l'inconscience générale et au sommeil béat de la profession alors que le néolibéralisme triomphant des Darcos, Chatel, Peillon, Hamon et NVB est en train de la ruiner. Soit dit sans aucune misogynie, car je suis moi-même une femme, mais qui ne peut que constater le manque de combativité de ses semblables spoliées.

N'attendons nullement de madame NVB, pourtant si regardante à l'égalité hommes-femmes, qu'elle remédie au genre de spoliation dont sont victimes les professeures et les professeurs.  Elle est là pour réduire les dépenses publiques d'éducation ou bien les affecter au privé (opération "tablettes" pour tous). Elle est là aussi pour refiler les dépenses publiques d'éducation aux collectivités locales publiques et aux entreprises locales privées (opération "rythmes scolaires"). Bref, elle est là pour continuer à saper les fondements d'une éducation nationale et favoriser la privatisation du secteur des activités éducatives.


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#645

2014-12-23 17:25

Bonjour,

Je suis PLP sur poste gagé en CFA géré par un EPLE. Le directeur (proviseur du lycée) nous impose dès cette année un mode de calcul sur 1607 heures effectives. Il y voit 4 missions ; un service d'enseignement de 648 h, un volant identique pour le temps de préparation et correction, 262 heures pour des missions obligatoires liées à l'apprentissage (visites d'entreprise) et des missions complémentaires telles que l'animation d'un centre de ressource, la coordination de secteur et une mission d'innovation pédagogique.
Il réfute toute négociation et multiplie les intimidations. Nous mobilisons toutes nos forces et relations syndicales pour faire valoir nos droits dans cette entreprise qui risque fort de finir au TA.
Le personnel est au plus bas :-(

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#646

2015-01-03 18:03

Tous solidaires pour une école républicaine !!

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#647

2015-01-03 21:06

Enseignants de la maternelle aux classes prépas, enseignants-chercheurs, réveillez-vous ! L'esprit critique s'est endormi avec vous, il faut pourtant en passer le relais aux générations qui nous suivent !
Non aux réformes scélérates mises en place depuis 1983, dont le point terminal est celui de la réforme Peillon ! Le statut des enseignants doit être maintenu, et amélioré et le ministère de l'Education nationale découplé des gouvernements des politiques. Remise à plat de toute la hiérarchie et du fonctionnement du Ministère d el'Education Nationale. Si le Ministre de la Santé disait comment il faut soigner les malades,de l'hôpital ne sortiraient que des morts!

Visiteur

#648

2015-01-04 13:53

Comment les Français pourraient-ils accepter sans colère et sans haine la destruction de ce qui reste de leur modèle de vie, pour les entraîner vers la médiocrité et l'asservissement?