Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

Contacter l'auteur de la pétition

Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants..

lulu

#576 Re: Re: pour dire son fait au syndicat "majoritaire" sur son positionnement

2014-04-21 17:45

#573: VT - Re: pour dire son fait au syndicat "majoritaire" sur son positionnement

oui le snes est en voie de cfdt'isation ...quant à Ecole Emancipée je ne m'explique pas son positionnement que dans une stratégie de "survie du Snes" à tous prix...

 

 

lulu

#577 nonauxmensongesdusnes

2014-04-22 20:54

première publication ici : un timing concerté Snes/ministère : l'historique des négociations tels que retranscris par le Snes et l'évolution de son discours chapitre I : "les discussions métiers : un timing concerté Ministère/Snes http://nonauxmensongesdusnes.unblog.fr/
visiteur

#578 Re: Re: Re: Re: Re:

2014-04-23 09:54

#553: francoise scoccia - Re: Re: Re: Re:

Bien d'accord sur nombre de points en ce qui concerne l'orientation des différentes directions syndicales.

Voici un extrait de ce qu'on peut lire sur le site  http://69.emancipation.fr/

 

Comité Technique du 27 mars : de quoi Peillon s’est-il félicité ?

Est-il possible, ainsi que l’affirment les directions syndicales de porter les revendications des personnels dans de telles instances ? À l’évidence non, car l’existence de ces instances est totalement liée à l’offensive qui, loi après loi, mesure après mesure, vise à la dislocation des garanties statutaires. La défense des personnels ne peut être assurée que sur le terrain de l’indépendance syndicale. Cette perte drastique d’indépendance, Peillon l’a bien perçue, et l’on comprend mieux pourquoi, le 27 mars 2014, il s’est à nouveau félicité de la participation active des syndicats aux concertations, tout en rappelant que ces concertations durent depuis juillet 2012 : “L’ensemble des organisations syndicales enseignantes a été étroitement associé à l’élaboration de ces évolutions majeures.”

En effet, toutes les directions syndicales, celles qui ont voté « contre », comme celles qui ont voté “pour” ou “abstention”, ont participé à toutes les concertations de juillet 2012 au CTM du 27 mars 2014. Toutes ont présenté des amendements (47 en tout ; 24 adoptés parfois à l’unanimité). Or, rien n’oblige l’administration à les intégrer : elle n’en a retenu que deux (mineurs). Cette procédure d’amendement n’a donc qu’un seul effet : légitimer le projet gouvernemental et permettre à Peillon (ou son successeur) de poursuivre, alors que ce projet a été qualifié de “ni négociable, ni amendable” par les enseignants mobilisés.

De fait, ces amendements s’inscrivent dans le cadre d’un projet de décret qui liquide les décrets de 1950 définissant les “obligations de service” en 15/18h d’enseignement disciplinaires hebdomadaires au profit d’une redéfinition du métier en “missions” (dans le cadre d’un processus de soumission aux pouvoirs locaux et d’annualisation).

On ne peut organiser le combat pour le “retrait” pur et simple de ce projet de décret, si on accepte le cadre des ces concertations et si on s’inscrit dans un processus d’amendements sur ce même texte.

Cette collaboration à la politique du ministre se double aujourd’hui d’une campagne de division : la direction du SNES justifie sa position en disant “s’appuyer sur la profession” ; celle de FO dénonce le vote du SNES-FSU. Alors que la direction de FO, comme les autres directions syndicales, a participé aux instances de concertation, proposé des amendements, et annonce sa participation à la poursuite du “dialogue social”. En effet, après la publication du décret, les concertations doivent se poursuivre sur les circulaires d’application...

Et maintenant ? Alors que Peillon est parti, la question n’est pas d’ouvrir de nouvelles concertations avec le nouveau ministre, mais d’exiger le “retrait du projet de décret Peillon sur les statuts”, la non publication de ce projet. De même, il faut mettre en avant l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires contre lesquels les enseignants se sont mobilisés. Et donc refuser de participer aux nouvelles “concentrations”

Combattre en défense des statuts, pour le retrait du projet de décret Peillon, implique la rupture immédiate du “dialogue social”, des “concertations”.

lulu

#579 Re: Re: Re: Re: Re: Re:

2014-04-23 11:32

#578: visiteur - Re: Re: Re: Re: Re:

et cela ne se limite pas au ct ministériel..académique et départementaux :  itou..en outre vidés de leur substance totalement puisque l'information donnée l'est partielllement et au dernier moment...donc impossible de travailler les documents et organisations syndicales participatrices reléguées au rôle de spectateur ...de plus en plus complice...d'ailleurs..plus compromettant pour les organisations syndicales que ça tu meurs!!!

VT

#580

2014-04-23 20:02

Nous continuons à nous battre sur le terrain des mensonges du syndicat majoritaire.
rejoignez : http://nonauxmensongesdusnes.unblog.fr/

En effet le SNES donne encore à penser aux naïfs qu'il les défend, alors que va en sens contraire sa participation institutionnelle.

Cette participation institutionnelle dépend de son acceptation du "dialogue social" aux termes de la loi, en des termes bien explicités par les commentaires de: Emancipation 69, tendance minoritaire du SNES, opposée au "dialogue social", c'est-à-dire aux conditions nouvelles permettant à l'Etat de se prévaloir d'un échange de vues, quelle que soit l'opposition qui peut s'y exprimer.

Il resterait à savoir quels avantages substantiels les syndicats qui sont partie prenante de ce prétendu "dialogue social" en retirent, en termes d'allocations de décharges syndicales notamment: en effet, celles-ci ne permettent pas seulement de libérer un temps de travail pour des travaux syndicaux au service de tous, elles renforcent aussi l'indépendance de leurs bénéficiaires à l'égard des intérêts de la base, parce qu'elle les soumet à l'appareil: c'est exactement ce qui se produit aujourd'hui. Les permanents du SNES ont autre chose à faire que de défendre vos intérêts: leur premier objectif est de défendre leur décharge de service d'enseignement (voir les secrétaires généraux complètement coupés de leur base mais qui n'en veulent surtout rien savoir, car leur premier intérêt est de ne pas retourner enseigner dans les conditions qu'ils infligent aux autres).

Pour ceux qui sont encore au SNES, la campagne commence pour se faire entendre en mai prochain: cessez de vous en remettre à ceux qui ne méritent pas de décider de votre sort.

Pascale Perge Cumming, enseignante au lycée francais de Copenhague

#581 Une loi similaire votée au Danemark

2014-04-24 07:20

Depuis février 2013, les enseignants danois subissent une attaque de leur statut par un gouvernement social-démocrate. Pour la première fois dans l'histoire des conflits sociaux de ce pays, les enseignants danois ont été exclus de leur lieu de travail pendant plusieurs semaines suite à une décision de lockout par le gouvernement. Peu de temps après, une loi (L406) a été votée: elle donne tous pouvoirs à la direction des établissements en ce qui concerne entre autres la répartition des heures d'enseignement et les tâches annexes. Certains collèges exigent même la présence des enseignants sur leur lieu de travail 35 heures par semaine.
Une petite consolation pour les enseignants: leur syndicat par nature démocrate (dans le vrai sens du terme)continue de soutenir ses membres.

Visiteur

#582

2014-04-24 07:30

Alignons nous sur les lois nordiques, ils ont le respect de la personne et du travail...

Visiteur

#583

2014-04-24 16:49

ex enseignant du supérieur, désormais retraité,mais démissionnaire trois ans avant mes 60, tant j'étais écoeuré par l'évolution des choses au sein de l'université ( et pourtant j'étais sûrement moins à plaindre que l'immense majorité des enseignants primaire et secondaire),lâcheté des personnels et donc en particulier du snesup-fsu de l'établissement qui malgré ses 250 membres à l'époque était heureux de gérer la fac sans jamais lancer une action d'envergure,souvent freinant quand d'autres prenaient des initiatives,je pense comme dernier de mes combats celui contre le cpe de 2006,mais celui de 2003 pour la première grosse réforme des retraites mériterait aussi beaucoup de longs commentaires peu glorieux sur l'action syndicale
mais la lâcheté ne vient pas que des syndicats, les renoncements des collègues année après année expliquent parfaitement que les gouvernants se soient enhardis pour enfoncer davantage la profession
comment désormais lutter contre la LRU confirmée et amplifiée par le gouvernement actuel?
de plus il s'est toujours vérifié que lorsque la (fausse) gauche était au pouvoir la mobilisation ne décollait pas, et là les apparatchiks syndicaux ont sûrement joué leur rôle, et à lire vos commentaires continuent à le faire dans le cadre de ce nouveau et très grave coup porté au monde enseignant
je suis tombé quasiment par hasard sur cette pétition, et ironie du sort, en lisant une rubrique dans le Point, journal de droite !
effectivement qui a parlé de ce sujet pourtant explosif et si lourd de conséquences ?
malheureusement tout devient possible aujourd'hui vu la résignation de l'ensemble d'une population
qui commence à se réfugier dans l'absention, mais qui ne règle rien
le cynisme des dirigeants est tel que s'il ne restait plus que trois suffrages exprimés, celui obtenant deux voix arriverait à se considérer comme légitime !!
le nombre de signataires parle de lui-même,on a connu les mêmes déceptions dans le supérieur où on n'arrivait jamais à dépasser le seuil des 10%, mais ici vous en êtes encore bien loin
les méchants diront que les enseignants n'ont que ce qu'ils méritent à force de passivité, ils récoltent les fruits; c'est d'autant plus navrant que la grande majorité d'entre eux sont dévoués et passent un temps énorme ( plus qu'il ne faudrait peut-être?) à se consacrer à leur travail
il faudrait au minimum que les syndiqués au snes rendent leur carte et surtout ne plus donner un sou à ce genre d'organisation
ensuite plus une voix pour le ps, dont la campagne pour les européennes est indigente et insipide; le coup du disque rayé " pour une autre Europe" disent-ils,mais ils accentuent les défauts de celle qui nous asphyxie, et ça fait plus de vingt ans qu'ils nous sortent cette antienne
en temps de crise il y a un fort repli sur soi et les gens en sont à se jeter à la figure leur frustration; le discours anti-fonctionnaire martelé par les médias de grande diffusion est ravageur, quant aux enseignants on leur renvoie dans les gencives qu'ils ne font que 18h !!
dans le supérieur ils ne font que 8h!! et les chercheurs c'est une planque , évidemment!!
il faut noter au passage, pour montrer que ce sont bien lobby qui font la loi, que le corps des hospitalo-universitaire, lui, jouit de la double paye: celle de chercheur médical, et celle d'enseignant à la fac; ça n'a jamais effleuré un syndicat du supérieur de réclamer le même traitement pour les autres, et de demander un alignement sur la paye des profs de prépas, qui s'ils ne volent pas leur salaire réel, sont bien repliés sur la seule défense de leur statut particulier; je ne les jamais vus vraiment se mobiliser en masse sur le reste
il est probable que les "meilleurs" enseignants potentiels font fuir le navire, car à niveau égal de diplôme,si c'est pour subir autant, voire plus de tracas que dans le privé, autant y gagner au moins décemment sa vie
les gouvernants restent persuadés que l'on pourra toujours trouver quelqu'un pour prendre la place, car en temps de chômage, on ne peut pas être exigeant; mais dans le meilleur des cas ( au sens où ils l'entendent) cela n'attirera que des gens médiocres et pas à la hauteur pour assumer ( subir) les missions qui leur seront confiées, et les plus fragiles craqueront rapidement
je reste persuadé que le seul moyen d'espérer une avancée serait le boycott du bac, ce que le snes a toujours exclu, lançant ses troupes à la grêve en 2003 pendant des semaines, tout en affichant dès le départ son refus de boycott; pas étonnant que le gouvernement ait pu laisser pourrir, avec à la clé de fortes retenues de salaire, qui ont sonné le glas de nombre de mobilisations futures
les gens n'ont pas de sou et hésitent à faire des grèves qui en général n'aboutisssent à rien,comme ces grèves rituelles des syndicats qui font ça pour donner l'impression qu'ils existent encore
cela dit ce boycott n'est pas la panacée et a l'inconvénient d'envoyer au front que la minorité concernée par l'épreuve
le travail indispensable serait qu'au moins les enseignants eux-mêmes soient mis au courant, et il semble qu'à part FO peu font ce travail et encore ça ne semble pas partagé par tout le monde
le syndicat FO étant très composite groupant de fortes disparités dans ses membres est moins parasité par des apparatchiks de type "stalinien" comme la fsu; il y a dedans de la droite éclairée (désolé mais je préfère encore cette droite là soucieuse d'un enseignant de qualité que la pseudo gauche bobo qui envoie ses enfants ds le privé), des trotskistes radicaux en passant par des esprits indépendants souvent des transfuges écoeurés par la fsu
comme certains l'ont dit, il faut que ça soit la gauche au pouvoir qui lance l'estocade, ce que la droite n'avait pas osé faire, et appemment sans avoir à verser un sou; je suppose qu'ils recevront les compliments appuyés de Merkel pour cette recherche salutaire d'économies, exigées par les lobbys financiers, ceux là même qui Hollande "dixit" étaient les ennemis !!
non, Hollande, l'ennemi c'est vous et votre clique de godillots serviles, rien ne vous obligeait à trahir aussi grossièrement vos promesses de campagne; cette phrase sur la finance vous restera collée au corps comme la tunique de Nessus car vous en êtes que le pitoyable serviteur !
à mon modeste niveau je vais faire circuler cette pétition dans les cercles que je peux atteindre,mais même là, les gens répondent " ah, encore une pétition?"
mon texte pourra paraître par trop pessimiste,mais ne doit pas inciter à la démobilisation, bien au contraire, et si le temps qui nous sépare de l'adoption finale de ce décret crapuleux est conséquent, il ne faut pas baisser les bras; quant au conseil d'état... ah, ceux là !!
visiteur

#584 Re:

2014-04-24 17:28

#583: -

Je suis bien souvent d'accord avec vous. Deux nuances cependant:

- vous regrettez de voir les professeurs de cpge très repliés sur la défense de leur statut particulier. Il se peut, mais il n'est pas inutile de comprendre que ces professseurs n'ont pas vu se dégrader profondément leurs conditions de travail (hormis leurs rémunérations, car comme tous ils ont vu se dégrader lourdement leur pouvoir d'achat, en proportion). La seule chose qui significativement ait changé pour eux (pour nous devrais-je dire), est qu'un certain nombre d'élèves très faibles arrivaient du secondaire, du fait de la dégradation du fonctionnement de l'ensemble primaire-secondaire: mais la pédagogie des prépas leur bénéficiait aussi, et donc cela n'avait rien de désespérant.  Par ailleurs, les grèves par pure solidarité sont rares, et il n'est pas déraisonnable de ne compter que sur de solides intérêts communs  (je pense que ceux du secondaire et des prépas sont les mêmes, s'agissant des décrets de 1950). Sans parler de principes de fonctionnement communs: or justement, la grosse question qui séparerait université et prépas concerne la sélection: les professeurs de cpge adhèrent (sauf exceptions que je n'ai pas rencontrées) au principe d'une sélection à l'entrée dans les formations, et, comme ils le savent très bien et l'admettent, les différentes classes préparatoires sont de niveaux très différents, ce qui permet de satisfaire de nombreuses demandes.

- sur la crise du recrutement. D'accord, mais on le voit très bien en classes préparatoires littéraires, malgré l'attrait des carrières socialement mieux rémunérées qui se développent beaucoup par diversification des débouchés, il y a bien des étudiants qui ne veulent rien d'autre qu'enseigner, et ils sont de deux types: les très bons, dont l'orientation est positive, et les très faibles, dont l'orientation se fait par défaut: à nous de décourager les seconds d'aller faire trop de dégâts, mais je ne crois pas que les premiers soient du genre à se laisser faire.

 

 

francoise scoccia

#585 Re:

2014-04-24 18:33

#583: -

je partage votre diagnostic..malheureusement....vous oubliez aussi ,au "management" des syndicats, un problème de compétences : au service juridique du snes, pas un enseignant spécialisé en droit mais des militants dans le "moule" qui reçoivent une formation "sur le tas" et sont priés de "compléter" par eux mêmes...la meilleure manière d'être sûr qu'ils ne feront que ce qu'on leur demande, sans pouvoir réellement exercer d'esprit critique et surtout en pouvant toujours être remis en cause dans ce qu'ils affirment puisque n'ayant pas la compétence disciplinaire suffisante pour pouvoir être opposée aux tentatives de déstabilisation éventuelle : c'est une vieille technique de management, elle est systématique au snes et cela se révèle tres "efficace" pour "contrôler" l'appareil

Réveillons-nous

#586 Votes en CTM

2014-04-25 15:45

#1: -

Pour : SGEN-CFDT, UNSA - Ne laissez jamais un stylo traîner à côte d'un(e) syndicaliste de ces organisations !

Abstention : presque toute la FSU (SNES, SNUIPp...) - Des abstentions qui valent acceptation dans le contexte du CTM.

Contre : CGT, FO, SUD éducation, 1 voix de la FSU contre (hors SNES et SNUIPp)

Les élections sont en décembre 2014, faites votre choix...

-----

Reculs les plus nets :

- les compléments de service hors la même ville sont désormais légaux (même s'ils étaient monnaire courante, ilsétaient illégaux ! Je vous laisse faire vos recherches pour ne pas orienter vers un syndicat plus qu'un autre même si mon choix est fait)

- les obligations du LP

- l'annualisation pour les remplaçant-es du premier degré

- avec l'inscription dans les missions d'une liste de nombreuses missions, réunions, etc. (le SNES se félicite de leur reconnaissance) sans qu'elles soient rémunérées, cela élargit de fait le périmètre des obligations

- accompagner des élèves  à l'extérieur (carrefour métiers au collège) ou suivre les stages deviennent des missions obligatoires (non rémunérées) : et oui elles étaient soumises à pressions hiérarchiques mais pas obligatoires... (l'acceptation au quotidien crée de nouvelles obligations, c'est comme lorsqu'on accepte des heures sup : on dit à l'instituion que travailler plsu est en fait possible - tout en étant complices de la pression sur les postes).

-----

Cette pétition ne sera pas suffisante, luttons dans la rue !

Je ne la signe pas, d'ailleurs, car certains passages des décrets de 50 ne me conviennent pas, et la façon dont ils sont rédigés implique une interprétation défavorable aux TZR (à cause du D99-823)

 

 

 

 

 

Réveillons-nous, luttons !

#587 Votes en CTM

2014-04-25 15:47

#1: -

Pour : SGEN-CFDT, UNSA - Ne laissez jamais un stylo traîner à côte d'un(e) syndicaliste de ces organisations !

Abstention : presque toute la FSU (SNES, SNUIPp...) - Des abstentions qui valent acceptation dans le contexte du CTM.

Contre : CGT, FO, SUD éducation, 1 voix de la FSU contre (hors SNES et SNUIPp)

Les élections sont en décembre 2014, faites votre choix...

-----

Reculs les plus nets :

- les compléments de service hors la même ville sont désormais légaux (même s'ils étaient monnaire courante, ilsétaient illégaux ! Je vous laisse faire vos recherches pour ne pas orienter vers un syndicat plus qu'un autre même si mon choix est fait)

- les obligations du LP

- l'annualisation pour les remplaçant-es du premier degré

- avec l'inscription dans les missions d'une liste de nombreuses missions, réunions, etc. (le SNES se félicite de leur reconnaissance) sans qu'elles soient rémunérées, cela élargit de fait le périmètre des obligations

- accompagner des élèves  à l'extérieur (carrefour métiers au collège) ou suivre les stages deviennent des missions obligatoires (non rémunérées) : et oui elles étaient soumises à pressions hiérarchiques mais pas obligatoires... (l'acceptation au quotidien crée de nouvelles obligations, c'est comme lorsqu'on accepte des heures sup : on dit à l'instituion que travailler plsu est en fait possible - tout en étant complices de la pression sur les postes).

-----

Cette pétition ne sera pas suffisante, luttons dans la rue !

Je ne la signe pas, d'ailleurs, car certains passages des décrets de 50 ne me conviennent pas, et la façon dont ils sont rédigés implique une interprétation défavorable aux TZR (à cause du D99-823)

francoise scoccia

#588 Re: Votes en CTM

2014-04-25 18:04

#587: Réveillons-nous, luttons ! - Votes en CTM

personne ne dit que les décrets de 50 sont parfaits et même conservables en l'état...mais l'abrogation faite par le décret Peillon est pire qeu tout..d'où l'utilité de la pétition..tant que nous n'aurons pas plus de gens conscients de ce qui se passe je me demande comment organiser une manifestation

DR

#589

2014-04-26 01:38

l'intervention 587 illustre parfaitement un autre aspect du mal qui touche la profession, c'est celui du tout ou rien ! "la pétition ne me convient pas sur quelques points et donc je ne signe pas "
mais je suis pour une action dans la rue.. bah voyons!!
on arrive à 6000 misérables pétitionnaires en un mois,mais ce grand révolutionnaire va rameuter d es centaines de milliers d'enseignants dans la rue! car bien entendu, si les gens ne signent pas, c'est parce que ça n'est pas assez "révolutionnaire "
j'en ai crevé toute ma vie d'enseignant de ce genre d'arguments, et voila le résultat aujourd'hui!!
cher 587, vous risquez de vous retrouver bien seul et je crains que dans la rue vos cris soient bien étouffés par le bruit des voitures, ou qu'ils ne soient guère entendus par la population accrochée à son portable, instrument incontournable accompagnant le crétinisme sévissant dans le monde " moderne"!
ayez au moins l'idée d'informer les personnes concernées avant d'aller beugler dans la rue pour ma part j'ai transmis l'info à des enseignants qui n'étaient même pas au courant.. un comble !
francoise scoccia

#590 Re:

2014-04-26 05:23

#589: DR -

tout à fait ...en attendant faites tourner ce powerpoint de Fo qui explique les choses très concrètement..peut être qu'une fois visionné celui-ci motivera nos collègues à signer la pétition et à ce mobiliser...http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/Austerite_Peillon_diaporama_FO.pdf...

bref arrêtons les enfantillages narcissiques

 

précisions : je ne suis pas à Fo n'ai pas l'intention d'y adhérer mais Fo fait  le boulot donc....

francoise scoccia

#591 Re: Re:

2014-04-26 05:24

#590: francoise scoccia - Re:

le lien ne fonctionne pas..il faut aller chercher le diaporama ici

http://www.fo-snfolc.fr/Le-projet-de-decrets-Peillon-au

Visiteur

#592

2014-04-27 14:38

Bravo pour cette initiative !
Mon syndicat , le SNFOLC se bat depuis toujours pour cela ! Rejoignez-le
Hum

#593 Re:

2014-04-27 16:00

#592: -

Votre syndicat relaie-t-il cette pétition ? On ne dirait pas... 400 000 professeurs en France. Seulement 6000 signataires...

francoise scoccia

#594 Re: Re:

2014-04-27 16:43

#593: Hum - Re:

malheureusement si la pétition a bien été relayée par Fo...


Visiteur

#595

2014-04-28 20:39

Bravo, la pseudo-gauche au pouvoir. Vous nous aurez tout fait et en plus on a droit aux leçons de morale. C'est insupportable.

Visiteur

#596

2014-04-28 20:44

A bas les syndicats jaunes qui se gardent bien de lutter contre ceux qui veulent démanteler la fonction publique.
visiteur pas maso

#597

2014-04-29 01:57

Cela fait belle lurette que je ne suis plus syndiqué. J'ai trop vu , sur le plan local, académique et national, comment ceux qui sont censés nous représenter nous trahissent quotidiennement, trop heureux d'être assis à la droite de " Dieu le Père" , de jouir de décharges horaires exorbitantes ou de rentes de situation. Autrefois syndiqué et syndicaliste, je suis écoeuré par tous les profiteurs et les gueux qui prétendent parler pour nous. On voit aujourd'hui le résultat, la masse enseignante n'est même pas au courant de ce qui se prépare ou ne réagit pas. Trop heureuse sans doute de se faire empapaouter. Avec un peu de gravier en plus pour les sadomasos.
visiter

#598

2014-04-29 07:42

Nous aussi, on va procéder à l'annualisation de Messieurs Hollande, Wals, Hamon et companie. Notamment lors des prochaines élections. Ils l'auront dans l'annu...à force de faire trimer le peuple.

Visiteur

#599

2014-04-29 11:12

et un petit geste aussi pour les handicapés accidentés du travail
https://13360.lapetition.be
merci

Visiteur

#600

2014-04-29 14:50

Plus un peuple est stupide, mieux il se laisse gouverner ... alors pourquoi l'éduquer ?