Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants..

profencolère

#526 Re: Aucune réaction

2014-04-06 08:38

#522: Jésus - Aucune réaction

tout à fait d'accord, j'ai même des collègues qui ont eu le culot de me dire que je racontais n'importe quoi!!!! Qu'il n'était pas question d'annualisation .... On croit réver!!!! Une copine s'est faite incendiée littéralement par un collègue du sness dans son bahut!!! C'est incroyable!!!

Dans mon lycée mise à part mon collègue de philo ,aucun ne bouge, 4 ou 5 ont signé "ma pétition" comme ils disent ,limite pour me faire plaisir!!!!

Cette semaine avec les TPE et autres j'ai fait 27h face aux élèves au lycée + toutes mes soirées , le week-end et tout mon temps libre pour lire les productions et faire le reste de mon métier ,payée  2 heures sup c'est pas mal!!!! je n'ose imaginer ce que ça va donner ...mais c'est pas grave ...

En même temps je serais au gouvernement je passerais les profs à 35h obligatoires au lycée ,je leur réduirais de 15 jours leurs vacances d'été et ne les payerais plus pour les copies de bac!!! Après tout comme nous ne sommes que des moutons autant en profiter et je ne suis même pas sûre qu'il y ait une seule réaction!!!!

Pff j'en ai vraiment marre... du lycée ,des collègues , de l'education nationale et soyons clair de la France !!! Je songe de plus en plus à partir dans un pays où on nous respectera davantage....

VT

#527 Réagir. Déclarations d'AG

2014-04-06 10:19

Les réactions sont bien lentes, mais la prise de conscience peut progresser au niveau des établissements.

Un certain nombre de lycées ont pris position contre le décret Peillon et voté leur déclaration en AG:
(Faidherbe-Lille, Champollion-Grenoble, Saint-Nazaire, Marcelin Berthelot-Saint Maur, Lakanal-Sceaux, Fénelon Ste Marie-Paris, Henri IV-Paris, Honoré de Balzac-Paris, Germain Tillon-Saint Bel, Condorcet-Paris, Janson de Sailly-Paris, Léon Blum-Créteil...)


Voici plusieurs sites où l'on peut s'adresser pour stocker les déclarations d'AG, à faire circuler, en invitant les collègues du voisinage à prendre position eux aussi:


http://blog.nonauprojetpeillon.info/pages/Mobilisation-en-France (site du lycée Faidherbe, Lille, avec nombreuses informations et analyses)
site de la tendance Emancipation, minoritaire au SNES
site de FO
http://groups.google.com/group/collectif-cpge, forum du collectif cpge, rubrique comptes-rendus d'AG
francoise scoccia

#528 Re: Re: Aucune réaction

2014-04-06 13:14

#526: profencolère - Re: Aucune réaction

la direction du snes,toutes tendances confondues (EE et U&A) est dans une stratégie de mensonge éhonté..le plus important étant pour l'instant de "sauver" les élections pro, de regagner le terrain perdu au ministère et de garder les décharges qui font vivre l'appareil sans parler de faire avancer l'entrée dans la cgt...le reste...donc c'est au niveau de la base que les choses peuvent se faire..soit certains croieront naivement (?) ce que leur dit la direction, mais qui ne résistera pas à l'épreuve des faits( début 2015 avec mise en pratique progressive, histoire que les choses ne se "voient pas") soit la base fera marcher ses petites cellules grises et en tirera des conséquences , notamment au moment des élections internes (Uris et Emancipation sont les seuls à s'être démarqués et à dénoncer l'annualisation) et des élections pro...bon attendons déjà l'avis du conseil d'état, la promulgation et les circulaires qui vont suivre..

 

en fait le meilleur des argumentaires est d'envoyer les liens vers les sites de l'unsa et du sgen..là les choses sont dites..surtout sur le site de l'unsa...les collègues ne pourront plus nier avoir été mis au courant...ils assumeront...ensuite je pense que le nombre de contentieux devant les ta va exploser...

Stef

#529 Re: Etat désastreux des Universités également

2014-04-06 13:56

#508: VT - Etat désastreux des Universités également

Pétition "Le changement à l’Université et dans la Recherche, c’est maintenant ?" très urgente à signer et à diffuser très largement autour de vous. En priorité là ou en 1 seul message vous êtes sûr de contacter de nombreuses personnes, notamment si vous avez une page facebook en utilisant le module de change.org qui permet de diffuser un message à tous vos amis. MERCI !


Visiteur

#530

2014-04-06 16:07

EXCELLENT APPEL

Visiteur

#531

2014-04-06 16:11

Mobilisons -nous.
VT

#532 Re: Re: Re: Aucune réaction

2014-04-06 17:14

#528: francoise scoccia - Re: Re: Aucune réaction

Il faudra éclairer la question des décharges syndicales qui font vivre l'appareil.

L'opacité est complète à ce sujet, alors qu'il importe de comprendre les mécanismes menant à la docilité aberrante d'un certain type de délégués syndicaux par rapport à une ligne qui dessert les professeurs et trahit un bon nombre de principes syndicaux. Car par exemple, faire régner le silence sur l'obligation nouvelle de tâches supplémentaires, non rémunérées, en nombre indéfini, sous le nom de "missions liées", c'est extrêmement grave: comment un délégué syndical peut-il bien en arriver là? Il y a fort à parier que les mécanismes n'ont rien de psychologique, et relèvent de fonctionnements institutionnels: que ceux qui les connaissent les mettent en lumière, ou bien nous détrompent sur cette hypothèse explicative (en gros, le principe est dans l'analogie avec l'ancien Parti communiste et ses permanents "godillots",  trop dépendants de l'appareil pour se montrer critiques quand le bon sens même l'exige.)

francoise scoccia

#533 Re: Re: Re: Re: Aucune réaction

2014-04-06 18:34

#532: VT - Re: Re: Re: Aucune réaction

"en gros, le principe est dans l'analogie avec l'ancien Parti communiste et ses permanents "godillots",  trop dépendants de l'appareil pour se montrer critiques quand le bon sens même l'exige.)" vous avez parfaitement décrit la situation ..rien n'à ajouter..snes, fsu en ce moment sont dans une logique de "survie" et le reste passe après...

VT

#534 Re: Re: Re: Re: Re: Aucune réaction

2014-04-06 19:35

#533: francoise scoccia - Re: Re: Re: Re: Aucune réaction

Soit.

Clarifions désormais la situation pour tous ceux de nos collègues qui sont dans l'émotion, les passions, et leurs débordements souvent contraires à l'action efficace. Démontons aussi le fatalisme de ceux qui parmi nous présentent comme inévitables ces petits accommodements avec les principes syndicaux de base.

Il y a donc des ennemis parmi nous, reste à les isoler méthodiquement.

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2014-04-06 22:38



Visiteur

#536

2014-04-06 22:42

Quand le projet de décret passe-t-il en Conseil d'Etat ? Du fait de l'article 2 titre II du projet, ne peut-on arguer devant ce Conseil du rétablissement de la corvée abolie en 1789 et anticonstitutionnel de ce fait ? Qui se fera ici l'avocat accusateur de l'imbécillité nuisible de ce texte ?
francoise scoccia

#537 Re:

2014-04-07 05:15

#536: -

je ne sais pas..le projet doit passer devant le cse et ensuite pour avis, (les avis sont secrets) au conseil d'état avant promulgation..c'est peut être là qu'il risque d'être recalé en partie mais pas pour retourner aux décrets de 50 mais nous mettre clairement aux 35h


Visiteur

#538

2014-04-07 07:02

j'ai découvert cette pétition par hasard : faites-vous mieux connaitre et alertez les grands médias : il n'y a que le tintoin qui marche;

Visiteur

#539

2014-04-07 08:09

Personne ne signe à cause du snes
francoise scoccia

#540 Re:

2014-04-07 14:50

#539: -

tout à fait : snes qui est dans le mensonge éhonté...(ils ont répondu à mon analyse juridique de leur analyse , que sa lecture était édifiante..ils sont incapables d'opposer le moindre contre arguments) pour des raisons proprement politiques et d'appareil..à qui veut mon analyse elle peut être envoyée à qui en fera la demande au responsable de la pétition..envoyée au Snalc qui paraît perplexe..

VT

#541 Re: Re:

2014-04-07 17:16

#540: francoise scoccia - Re:

ncoise scoccia - Re:

Si un syndicat prétendant prendre part à une négociation de ce niveau sur les statuts (combien de professeurs concernés, 400 000?) n'a pas d'expert juridique pour assurer sa doctrine sur les questions qui nous concernent (surtout quand on nous répète que les complexités du droit fragilisent actuellement les situations et qu'il faudrait rationaliser tout cela pour que les collègues ne se retrouvent pas perdants devant le tribunal administratif), ce syndicat fait preuve ou bien d'incompétence, ou bien de malhonnêteté. Nos cotisations suffisent assurément à financer une expertise juridique solide: qu'on ne cherche pas à nous endormir sur ce point, par conséquent des réponses concises sur les points cruciaux doivent être disponibles.

Les apparatchiks ont pris l'habitude fâcheuse de se soustraire aux questions dans une société qui ne tolère plus cette attitude. Justement, je pense qu'ils auront des comptes à rendre à leurs adhérents avant les élections professionnelles, et il nous appartient de les exiger pour clarifier le choix de chaque électeur. Les questions juridiques que pose ici Françoise Stoccia (#47, 48,49, et d'autres) doivent recevoir réponse du SNES et du SNALC. Et sinon, que d'autres syndiqués les posent aux élus de leurs syndicats, au lieu de se laisser endormir par des réponses pseudo-politiques: peu importerait le droit (très drôle dans notre société!) et seule compterait l'aide que nous apporterait le SNES dans les lycées, trop aimable. Encore faudrait-il au moins que nous ayons confiance: aujourd'hui, les actes ont parlé et nous disposent nécessairement à la méfiance.

francoise scoccia

#542 Re: Re: Re:

2014-04-08 05:39

#541: VT - Re: Re:

tout à fait  : la rhétorique du snes c'est cela (réponse qu'ils m'ont donnée) :

"Certes les lectures juridiques sont toujours édifiantes et beaucoup de textes réglementaires sans doute laissent prise à de multiples interprétations, comme c'était le cas pour "nos" décrets de 1950 par exemple.
Mais en cas de conflit avec un chef d'établissement, l'action syndicale doit prendre le pas sur le juridique pur, c'est la force du SNES qui dispose de sections syndicales d'établissement, départementales ou académiques. Cela a toujours été le cas et cela le restera, un syndicat déterminé est le garant d'une application juridique favorable des textes réglementaires. Dix collègues unis qui débarquent dans le bureau d'un proviseur ont plus d'efficacité que la décortication de tous les sous-entendus ou implicites supposés d'un article réglementaire."
on reste confondus soit devant tant de cynisme (ils savent ce qu'ils font en soutenant de fait le décret et en affirmant que le décret ne change rien mais n'en ont cure ...) ou d'incompétence : à mon avis un mélange des deux..
VT

#543 "missions liées": analyse

2014-04-08 08:52

Cette analyse des "missions liées" figure sur le blog du SNES Faiherbe à Lille, en désaccord avec la ligne nationale. Ce blog riche en informations et analyses publie également les déclarations d'AG, au lien suivant: http://blog.nonauprojetpeillon.info/

____________________

Par Faidherbe le mardi 8 avril 2014, 10:12 - Vrai-faux mars-av 2014 - Lien permanent

« Les missions "liées" sont déjà dans nos obligations de service par la Loi ; il ne s'agit que d'une reprise de ces obligations définies dans la Loi », le décret Peillon ne change donc rien
FAUX

Si des activités liées à l'enseignement sont bien présentées dans l'article L912-1 du code de l'éducation (la « Loi »), celles-ci ne font en rien partie de nos obligations de service.
1. Prenons en premier lieu un contre-exemple concret. L'article L912-1 (la « Loi ») explique notamment que : les enseignants « contribuent à la continuité de l'enseignement sous l'autorité du chef d'établissement en assurant des enseignements complémentaires. ».
Quel chef d'établissement peut aujourd'hui imposer à un enseignant des enseignements complémentaires, tel un remplacement, un stage passerelle ? AUCUN.
Sur quel texte s’appuient les enseignants pour empêcher les chefs d'établissement essayer d'imposer de telles tâches aux enseignants ? Sur les décrets de 1950... c'est donc bien la preuve que AUJOURD'HUI, les missions définies par la loi ne font pas parties de nos obligations de service.
2. Mais qu'est-ce que les obligations de service ?
La Cour des Comptes (rapport de mai 2013) p 27 rappel que, actuellement, : « Alors que dans la fonction publique d’État et dans la magistrature, la durée du travail effectif est fixée à 35 heures par semaine depuis 2000 (28) (hors heures supplémentaires), les enseignants du ministère de l’éducation nationale obéissent à un régime dérogatoire dit « d’obligations de service »prévu par la réglementation (29). Ce régime consiste à ne comptabiliserqu’un service défini, et non la totalité du temps de travail qu’il implique. » (1)

Parmi les missions listées dans l'article 912-1, certaines sont aujourd'hui assurées par les enseignants, telles le « suivi » des élèves. Mais les enseignants ont la liberté de s'organiser comme ils le souhaitent. De même en est-il pour les temps de préparation (non listé dans cet article mais listé dans le projet de décret Peillon) et les corrections. MAIS le chef d'établissement n'a pas pouvoir de contrôler et d'organiser ce temps de travail ; celui-ci ne peut contrôler et organiser qu'une partie du temps de travail des enseignants, défini dans les décrets de 1950 : le maximum d'heures d'enseignement disciplinaire par semaine.
Même la cour des comptes le dit ! (p28) « La seule obligation à laquelle sont tenus les enseignants en vertu desdits décrets est donc d’assurer entre quinze et dix-huit heures de cours hebdomadaires, pendant la durée officielle de l’année scolaire, soit trente-six semaines. En conséquence, en dépit de la définition légale des missions, tout travail de l’enseignant autre que celui de « faire cours » n’est pas identifié dans son temps de service, ce qui est doublement dommageable, pour l’enseignant qui ne peut pas voir son implication pleinement reconnue, et pour le chef d’établissement qui est tributaire de la bonne volonté des enseignants. »
3. Par contre,avec le décret Peillon, les enseignants ne pourront plus empêcher les chefs d'établissement de leur imposer des tâches.
Pourquoi ?
Avec les décrets Peillon, certaines des missions listées dans l'article L912-1 (et d'autres) pourront être comptabilisées par le chef d'établissement et organisées par celui-ci.
Pourquoi ?
Car, avec ce projet de décret, en plus d'un service d'enseignement, les enseignants « sont tenus d'effectuer (...) les missions liées ». Le terme « tenu de » implique que le chef d'établissement pourra les contrôler et les organiser comme il le souhaite. Les « missions liées » entrent donc dans les nouvelles « obligations de service » des enseignants, obligations de service qui n'auront plus rien à voir avec les obligations de service définies par les décrets de 1950. (pour plus de précision, voir le 2ème vrai/faux)
(1) : la note (28) fait référence au décret 2000-815 et la note (29) à l'article 7 de ce même décret.

Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2014-04-08 19:55



Visiteur

#545 Prise de position lycée Léon Blum (Créteil)

2014-04-08 19:58

À lire, la position des collègues du lycée Léon Blum (Créteil)

http://69.emancipation.fr/spip.php?article151

Déclaration de l’assemblée générale du lycée Léon Blum (Créteil), à tous les collègues des établissements secondaires et aux organisations syndicales

Les collègues du lycée Léon Blum réunis en assemblée générale à l’initiative des syndicats (SNES, SUD, SNFOLC et SNETAA) le jeudi 3 avril 2014 de 12h à 14h, réaffirment leur position contre le projet de décret présenté le 27/03 par le ministre Peillon, lequel redéfinit les statuts de toutes les catégories de personnel (enseignants du primaire, secondaire, CPGE, BTS, CPE, CoPsy), et déclarent :

Nous refusons la destruction des statuts d’enseignant tels qu’ils sont actuellement définis dans le cadre des décrets de 1950 (ces décrets définissants les ORS sont partie intégrante de nos statuts).

Nous refusons la redéfinition des obligations de service et du métier en « missions », car elle remet en cause notre liberté de travail, la liberté pédagogique inhérente au statut d’enseignant. L’introduction de « missions liées » dans nos obligations de service les rend obligatoires, conduit à leur démultiplication, augmente la pression hiérarchique, la concurrence entre collègues et notre temps de présence. La multiplication de ces tâches supplémentaires se ferait au détriment des préparations et corrections, donc de la qualité de notre travail d’enseignement. Elle individualiserait nos services et ferait disparaître nos statuts/garanties statutaires. Nous dénonçons les "référentiels de compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation" qui redéfinissent nos métiers (en "connaissances, aptitudes et attitudes appropriées”). Nous refusons d’assurer le travail de nos collègues CPE, CoPsy, et administratifs, au détriment de leurs postes et de notre enseignement.

Nous refusons également l’introduction dans les textes d’une annualisation du temps de travail, qui serait définie en référence au « temps de travail applicable dans la fonction publique ». Elle ne peut avoir pour but que d’alourdir notre travail à moyens constants. Les maxima de services ne concernent que la mission d’enseignement, alors que la « réglementation sur le temps de travail applicable à la fonction publique », soit 1607h par an, s’applique à « l’ensemble des missions », donc aux missions « liées » et aux missions « complémentaires ».

Nous refusons de travailler plus et de gagner moins et nous nous opposons :
- à la hausse des temps et charges de travail (effectifs illimités, heures sup, missions…)
- aux baisses de salaire (suppression de décharges existantes dans le secondaire, en BTS et en CPGE, conduisant au non-paiement de HSA, à la baisse de taux horaires ou à des situations de sous-service), et soulignons à cette occasion l’énorme perte de pouvoir d’achat connue par les enseignants sur les 30 dernières années. Le système de pondération des heures de cycle terminal, remplaçant l’heure de première chaire, est une usine à gaz ; nombre de collègues perdront une heure de décharge alors que d’autres gagneront des miettes d’HSA.
- à la dégradation de nos conditions de travail. Nous refusons la suppression de toute référence aux nombre d’élèves par classe dans la définition des O.R.S., qui implique la suppression des décharges pour effectif pléthorique, l’augmentation des services, et l’augmentation sans limite des effectifs par classe à tous niveaux.

Nous dénonçons la stratégie gouvernementale visant à diviser les collègues. Nous pointons le danger d’enlisement dans une logique comptable qui masquerait la remise en cause du statut. Nous considérons que les rares nouvelles pondérations annoncées (en regard de toutes les suppressions) sont des écrans de fumée pour masquer l’objectif de destruction des statuts et d’annualisation par l’introduction des missions dans notre service et la hausse incontrôlée des effectifs.

Nous soulignons que toutes les catégories de personnels de l’éducation sont concernées ! Ce projet de décret s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi d’orientation Peillon sur la Refondation de l’Ecole, loi territorialisation de l’enseignement public. Nous rappelons que les enseignants du primaire (également concernés par le projet de décret) subissent aussi de graves atteintes à leur statut (annualisation, rythmes scolaires…). Nous nous inquiétons des autres projets que sont le référentiel de compétences pour tous les personnels de l’éducation, la réforme du concours de l’agrégation, la polyvalence, le calendrier scolaire, la mise en cause programmée des classes préparatoires, la refonte des programmes sous une logique de curriculum, la perte de la valeur nationale des concours et du baccalauréat…

En conclusion,
L’assemblée générale se prononce pour le retrait du projet de décret Peillon sur les statuts. Elle demande aux organisations syndicales de se prononcer clairement pour le retrait, et de cesser en conséquence toute concertation avec le ministère sur ce projet.

L’assemblée demande aux directions syndicales académiques et nationales d’informer rapidement et pleinement l’ensemble des collègues du secondaire sur les dangers réels de ce projet, destructeur pour nos statuts comme pour l’exercice de notre métier.

L’assemblée demande aux directions syndicales académiques et nationales d’appeler à la mobilisation unitaire de tous les personnels de l’éducation nationale (primaire, secondaire, post-bac) pour exiger le retrait du projet Peillon.
http://69.emancipation.fr/spip.php?article151

Visiteur

#546

2014-04-09 16:18

Oui prof énervé, fuis tous ces moutons individualistes. Où sont les profs d'antan ? Et, A quoi ressembleront les profs de demain ? smicards, corvéables à merci effrayés par le petit chef, secoués par les élèves qui n'auront pas fui le Public...alors si tu as qq talents ou compétences à exporter, n'hésite pas...le monde est vaste...
PS: Marilyne, on t'aime.
francoise scoccia

#547 Re:

2014-04-10 05:22

#546: -

"moutons individualistes" : bien résumé..que rajouter...

lesyeuxouverts

#548 Re: Re: Re: Re:

2014-04-10 08:40

#542: francoise scoccia - Re: Re: Re:

Jusqu'ici, un syndicat a défendu clairement et d'une seule voix notre cause , i.e : notre conception de notre métier, et notre exigence d'une qualité d'enseignement pour tous les élèves.

Ce syndicat , c'est FO.

Et FO est prêt à nous aider.

Conclusions?

 

 

 

Tartempion

#549 Re: Re:

2014-04-10 15:22

#547: francoise scoccia - Re:

Non... 6000, c'est le nombre de professeurs vraiment prolétaires et donc dans la nécessité d'utiliser leurs neurones pour ne pas se voir complètement réduits soit à l'esclavage soit à la faim.

Les 380 000 autres sont en fait tous actionnaires de multinationales et assurés de revenus spéculatifs et autres rentes dodues qui les dispensent de réfléchir au statut et au revenu de leur "travail" (si tant est qu'ils s'aperçoivent avoir un travail à effectuer). Et là-dessus, comptez une plus que moitié de femmes mariées assez nombreuses à ne dispenser un cours que pour s'acheter leurs bijoux et tuer le temps, le revenu de leur conjoint suffisant sans aucun doute à faire à lui seul tourner la boutique.

Finalement, les professeurs français ne sont pas encore assez pauvres ni esclavagisés pour se mettre en peine de réfléchir.

Le réveil se fera en septembre 2015.