Non à l'abrogation des décrets de 1950 pour les enseignants.

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2014-03-26 13:53



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#152

2014-03-26 14:02

J'ajoute à cet excellent article faisant le tour du sujet qu'une autre réforme va parachever de détruire un peu plus le système scolaire et l'envie des futurs enseignants d'y postuler : dans une centaine de collège est expérimentée la fin des barrages pour l'entrée en seconde générale et technologique. Concrètement, cette décision clientéliste et démagogue transformera la classe de seconde, au niveau déjà bien faible, en une nouvelle classe de troisièmes où les plus faibles végètent dans le meilleur des cas et bien plus souvent perturbent le cours car ils n'y comprennent plus rien.

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#153

2014-03-26 14:09

A faire connaître...

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#154

2014-03-26 14:34

NON à la dégradation de l'Instruction Publique!

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#155

2014-03-26 14:45

Je pars bientôt en retraite mais je pense à mes jeunes collègues. La remise en question de nos statuts est inacceptable ! Nous manquons déjà de professeurs dans de nombreuses disciplines. Qui aura encore envie de pratiquer notre métier dans ces conditions ?

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#157

2014-03-26 14:58

La droite en rêvait, la gauche le fait. Mais la trahison se paie, dans les urnes.
dégoutée

#158 Re:

2014-03-26 15:16

#157: -

Quelle gauche ? le parti au pouvoir ne peut plus se dire de gauche, il est temps d'ouvrir les yeux !


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#159

2014-03-26 15:28

On voudrait dégouter de faire ce beau métier qu'on ne s'y prendrait pas mieux !
visiteur

#160 Non au priojet Peillon - Prise de position des syndiqués Snes Faidherbe au 25 mars

2014-03-26 15:49

Position du Snes Faidherbe au 25 mars

Par Faidherbe le mercredi 26 mars 2014, 10:18 - Actualité - Lien permanent
Prise de position des syndiqués Snes Faidherbe au 25 mars
http://blog.nonauprojetpeillon.info/

Nous avons pris connaissance du projet de décret visant à refondre le statut des enseignants et visant notamment à abroger les décrets de 1950. Ce projet de décret reprend les projets précédents en essayant de les maquiller mais il reste fondamentalement le même.

Avec ce décret, les enseignants auront obligation de réaliser un « service d'enseignement » correspondant à un temps de présence devant élèves de 15/18h maximum par semaine ainsi que des « missions liées ».

Ces « missions liées » correspondent à une liste de tâches que le chef d'établissement pourra contrôler et comptabiliser : préparation, aide, suivi, évaluation des élèves, orientation, relations avec les parents, travaux en équipes (associés vraisemblablement à des décisions locales).

Ces « missions liées » pourront permettre au chef d'établissement d'augmenter la charge de travail des enseignants au détriment des temps de préparation et de correction ; d'instaurer une division de travail des enseignants (avec des enseignants spécialisés dans la préparation des cours, d'autres dans l'évaluation, d'autres dans l'orientation,...). Le pouvoir accru des chefs d'établissement et des CA risque de réduire drastiquement la liberté pédagogique.

De plus, ces missions pourront être réparties de façon modulable sur l'année scolaire. En effet, « service d'enseignement » et « missions liées » devront être réalisées « dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaire en matière de temps de travail » (1607h/an), et « sur l'ensemble de l'année scolaire ».

A ces deux types d'activités s'ajoutent des missions « particulières », « volontaires », qui instaureront de fait une hiérarchie entre les enseignants.

Cette définition du métier en missions entraîne une dénaturation profonde de notre profession et nous ne pouvons l'accepter.

En outre, la suppression de nombre de décharges, l'instauration de pondérations ouvre la voie à une perte de salaire et à une augmentation du nombre d'élèves/classe (au-delà de 35).

Tous les agrégés sont concernés par les « missions liées » et donc, la majorité des enseignants en CPGE. Dans ce projet, le sort des enseignants de CPGE n'est pas tranché. Le gouvernement cherche à isoler les enseignants qui se sont mobilisés en novembre-décembre pour mieux les étouffer. Les directions syndicales ne doivent pas accepter cette division.

Il y a peu, F. Rolet, R. Hubert, D. Robin appelaient au boycott d'un CTM (1), expliquant que seul un vote défavorable unanime ou le boycott pourrait contraindre le ministre à convoquer un nouveau CTM. C'était en mars 2012, à propos d'une réforme sur l'évaluation des enseignants.

Ils avaient raison d'utiliser le boycott d'un CTM comme outil syndical. Quelques votes NON n'empêcheront pas le gouvernement de publier aussitôt son projet. Les directions syndicales ne doivent pas accepter la concertation avec le gouvernement sur la base de ce projet.

Toutes les directions syndicales qui défendent les enseignants doivent informer immédiatement des dangers de ce projet, mobiliser de façon unitaire pour le retrait de ce projet et par conséquent cesser immédiatement les concertations, à commencer par le refus de se rendre au CTM du 27 mars : une telle position permettrait de retarder quelque peu la publication des décrets et ouvrirait surtout la voie à la mobilisatio.

C'est pourquoi, nous appelons notre direction syndicale, le SNES :

à se prononcer clairement pour le retrait immédiat du projet Peillon de refonte des statuts

à rompre immédiatement les concertations sur ce projet et, notamment, à refuser de se rendre au Comité Technique Ministériel du 27 mars,

à informer massivement sur la réalité de ce projet et mobiliser immédiatement pour obtenir le retrait définitif du projet Peillon

Le Snes Faidherbe

(1) co-secrétaires généraux du Snes, source voir ici
http://blog.nonauprojetpeillon.info/public/message_snes_08_mars_2012.pdf



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#161

2014-03-26 16:08

Je ne serais plus jamais socialiste !
Boycott du CTM du 27 mars !!!!

#162 Boycott du CTM du 27 mars !!!!

2014-03-26 16:18

Aucun syndicat ne doit se rendre au Comité Technique Ministériel demain !!!! Non au consentement à examiner le torchon inqualifiable prévu par le Ministre pour se substituer aux Décrets de 1950 qui, eux, protègent notre métier de professeur !

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#163

2014-03-26 17:14

Nous exerçons le plus beau métier du monde;

Qu'on arrête de s' acharner sur les enseignants

qui ne cessent de voir leurs conditions de travail

se dégrader d année en année.Nous oeuvrons pour

les générations à venir nous méritons le respect.
lucile

#164 position du bureau national du snes

2014-03-26 17:17

le bureau national du snes a décidé :

1) de se rendre au ctm
2) d'y faire des propositions d'amendements
3) hésite entre voter pour ou s'abstenir..

quelle hypocrisie...négocier derrière le dos des collègues depuis 6 mois, chanter sur son site que le projet "renforce les statuts" et ensuite, devant les remous que cela crée, à l'intérieur du snes et chez les enseigants, qui malgré leurs efforts ont réussi à se mettre au courant, envisager de s'abstenir...pour éviter de s'effondrer aux élections pro...

 

et la cgt éducation qui ne pipe pas mot...

 

RACLEE MAGISTRALE !!!

#165 Re: position du bureau national du snes

2014-03-26 17:26

#164: lucile - position du bureau national du snes

Collons une mémorable raclée au SNES s'il fait seulement mine de se rendre à ce CTM qu'il doit, comme toutes les autres instances syndicales, BOYCOTTER d'urgence pour mettre le Ministre en face de ses responsabilités !


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#166

2014-03-26 17:28

C'est du grand n'importe quoi !!!!!!!

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#167

2014-03-26 17:40

Non à CETTE abrogation ; il est par contre urgent de revaloriser le statut, pour cadrer la diversification des missions, et enfin ne plus compter uniquement sur la bonne volonté (voire le bénévolat)
LC

#168 Marché de dupes

2014-03-26 17:57

Dans la réforme, il y a 2 questions principales à prendre en compte.
1/ la première concerne le calcul du service des enseignants du 2d degré : est-ce qu’ils vont travailler plus (sans être payés davantage) et est-ce qu’il y a ou non annualisation des services ? C’est le problème de la définition du statut de l’enseignant comme fonctionnaire.
2/ et il y a une question plus générale sur la définition de l’enseignement secondaire et sur la fonction de l’enseignant. C’est le problème de la définition du statut de l’enseignant comme professeur.
Les deux questions ne sont pas séparées et séparables (comme s’il s’agissait pour l’une d’une question technique et pour l’autre d’une question philosophique). Le dispositif des 3 missions permet précisément leur articulation. Et cette redéfinition qui ne dépoussière pas mais détruit les anciens statuts induit une rupture et non une évolution du métier d’enseignant. Ce n’est plus le même métier autrement mais une autre définition du métier

1. Le décret ne préserve pas un statut dérogatoire aux enseignants et il y a de fait d’annualisation.

Les « statuts particuliers » s’intègrent au cadre général qui définit la législation en matière de temps de travail à l’ensemble de la fonction publique. Ce cadre général qui fait référence au code de l’éducation L 912-1 et au décret 2000-815 (35 heures/ semaine : 1607 heures/année) ayant la primauté sur les statuts particuliers qui ne concernent par ailleurs que la mission d’enseignement, fait que ceux-ci ne sont pas (plus) dérogatoires. Il s’agit bien d’une mise en conformité́ avec la législation générale sur le temps de travail des fonctionnaires. Et puisque les enseignants sont responsables de toutes les activités des élèves « pendant toute l’année », comme le stipule le code de l’Education L. 912-1 (Loi Fillon) dont le projet de décret Peillon est la copie conforme, il s’agit de fait d’une annualisation.

2. L’enseignement est la mission dite « principale » mais elle n’est plus la plus importante et la notion de professeur n’est renforcée mais amoindrie.

L’enseignement ne peut plus être la mission principale ou alors c’est de manière nominale : la mission d’enseignement ne compte que pour 540 ou 648 pour 1607 heures de travail effectif annuel. Les missions liées à l’enseignement comptent donc pour 1067 ou pour 959 heures du total. C’est ici que les 2 questions se rejoignent : le nouveau dispositif entend rompre définitivement avec « l’exercice libéral » du cours jugé obsolète. Le “principal” du temps et des activités de l’enseignant se concentre autour des missions 2 et 3. La notion de professeur n’est pas renforcée. L’enseignant n’est le « concepteur » de son enseignement que pour la mission 1. Pour le reste, le projet de réforme entend valoriser le travail en équipe, l’action locale, la présence au sein de l’établissement. C’est donc bien une autre conception de l’enseignement et du professeur que le projet de décret propose.

3. Rien ne change en apparence mais tout change en réalité.

Ce n’est en effet pas la même chose : d’avoir une seule mission (enseigner, transmettre un savoir dans sa discipline de recrutement) avec des tâches annexes, distinctes du service d’enseignement (conseil de classe, réunion avec les parents…) et d’avoir plusieurs missions obligatoires dont l’enseignement n’est plus qu’une partie (même principale), indéterminées dans leur contenu l’objet et surtout leur durée (de l’aveu même du SNES, les missions liées sont non quantifiables).

4. La liberté pédagogique n’est plus préservée.

Les missions « complémentaires » sont définies localement (établissement et académie), le travail en équipe pluri-disciplinaire et pluri-professionnelle devient prescriptif. C’est un autre système de contrôle, de surveillance, de pression bien plus contraignant que la verticalité du système hiérarchique selon la double qualification pédagogique/administratif. Cela entérine une confusion entre les deux ordres.

Par conséquent, si les enseignants souhaitent que l’activité d’enseignement reste effectivement principale, le temps de travail doit continuer d’être calculé sur les ORS définis et protégés par les statuts des Décrets de 50. Ils doivent massivement se prononcer contre le projet du nouveau décret.


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#169

2014-03-26 18:08

c'est honteux... on n'en peut plus
FA

#170

2014-03-26 18:17

Etant enseignant en CM2, je constate que ce nouvel affront à notre métier est la conséquence logique de la territorialisation voulue par Peillon. Je suis littéralement assailli par des réunions le plus souvent inutiles le midi et le soir qui diminuent de plus en plus le temps dont je disposais pour préparer ma classe. Je ne compte pas par ailleurs l'accumulation de paperasse. Quand le travail extrascolaire que nous fournissons va-t-il être reconnu? Quand va-t-on comprendre qu'enseigner ce n'est pas juste avoir des élèves dans notre classe? Quand va-t-on avoir des syndicats compétents qui défendent véritablement notre métier au delà des manoeuvres politiques? Je n'ai pu que constater la passivité des syndicats dits majoritaires durant la mise en place de la réforme Peillon. Je reste persuadé que si la même chose avait été votée par un gouvernement de droite, leur réaction aurait été bien différente...

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#171 Re: position du bureau national du snes

2014-03-26 18:36

#164: lucile - position du bureau national du snes

Je rappelle que le 3ème syndicat dans l'Education Nationale, en nombre de voix aux élections de 2011, c'est FO qui depuis longtemps, avec ses moyens, alerte les collègues. Mais les collègues pris par leur vie de dingues N Y CROIENT PAS.

Un article de Brighelli a beaucoup plus de répercussion sur eux ; alors que faire


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#172

2014-03-26 19:38

Comment des syndicats enseignants peuvent-ils accepter cela pour leurs adhérents et les autres!!! Demander au moins des revalorisations de salaires en conséquence
francoise scoccia

#173 décision finale du bureau national du snes

2014-03-26 19:42

un chef d'oeuvre d'hypocrisie : La position proposée au vote par le secrétariat générale a été de
présenter des amendements et de s'abstenir lors du vote du décret.
5 SNES ACADEMIQUES ont voté contre cette proposition et donc pour le vote contre :
Bordeaux, Créteil, Lille, Orléans-Tours et Versailles.
Tous les autres ont voté pour l'abstention.

Donc le SNES nous cache la réalité de ce qui se trame depuis 6 mois, nous publie des communiqués nous expliquant que les décrets "consolident le statut" pour ensuite placé devant ses responsabilités s'abstenir...quelle inconséquence..heureusement que les 5 snes académiques ont relevé un peu le niveau...mais que n'ont ils pas mobilisé tout le monde avant, ce qui aurait évité que la direction du snes se lance dans une telle négociation honteuse.... à nous de continuer le combat

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#174

2014-03-26 19:43

Je regrette qu'on n'ait pas accès au texte de loi via ce mail afin de pouvoir vérifier les éléments du projet de réforme du ministre...mais sans doute est-il accessible via le net...
francoise scoccia

#175 Re:

2014-03-26 19:52

#174: -

ce n'est pas un projet de loi mais un projet de décret que vous retrouvez en entier dans un des commentaires de la pétition