Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE).


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#751

2013-11-28 19:05

A l'attention de Monsieur Vincent Peillon.

ALLEGRE, SORS DE CE CORPS !

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#752 soutien aux profs

2013-11-28 19:19

#1: -

Ancien élève de prépa, j'en garde de bon souvenirs...oui les profs nous ont fait bosser mais c'étaient des gens qui donnaient énormément d'énergie de temps pour nous. Soutien total aux profs de prépa.

Remarque: je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que la prépa est LA filière d'excellence, il y en a d'autres et il y a des élèves qui auront des parcours plus atypiques et c'est tant mieux.Toutefois c'est un système qui marche pourquoi en briser la dynamique sur l'autel des dogmatismes.


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#753

2013-11-28 19:20

Les professeurs forment la France de demain. Attention à ne pas dévaloriser leur fonction essentielle dans notre société.

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#754

2013-11-28 19:20

la prepa c tro cool !!!

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#755

2013-11-28 19:24

Seconde-Lycée Henri IV

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#756

2013-11-28 19:32

Professeur d'allemand-Lycée Charles Péguy
Eleve de classe prépa

#757 Re: Re:

2013-11-28 19:36

#730: - Re:

Enfin quelqu'un qui parle vrai !


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#758

2013-11-28 19:37

Hollande demission
Eleve de classe prépa

#759

2013-11-28 19:48

ARRETONS : LES PROFS DE PREPA NE SONT PAS A PLAINDRE !!!!!!!!!!!
Il manque énormément d'objectivité dans cette discussion, où les arguments sont soit : je défends mes profs parce qu'ils sont gentils, ou bien je défends mon salaire parce que j'y suis habitué.
Les professeurs de classe préparatoire sont payés 2 fois plus que les autres professeurs !

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#760

2013-11-28 19:53

Un pays qui tue ses filières d'excellence est un pays qui se condamne.
Ne laissons pas une France devenue schizophrène nous priver, nous et les générations qui nous suivrons, de cette formidable aventure humaine et intellectuelle qu'est la classe préparatoire. Que ceux qui la vilipendent alors même qu'ils ne la connaissent pas se gardent dorénavant de nous faire partager leurs préjugés.
Eleve de prépa

#761

2013-11-28 19:53

Accessoirement : vive Vincent Peillon !

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#762 Re:

2013-11-28 19:55

#759: Eleve de classe prépa -

Faux. J'aimerais te scanner mes bulletins de paie mais je ne peux point !

Eleve de classe prépa

#763 Re:

2013-11-28 19:58

Peillon ne peut pas tuer la classe préparatoire !! Il ne le fera pas ! L'université française est bien trop malade pour ça !

Ce qu'il peut faire, et ce qu'il doit faire, c'est rééquilibrer (un peu) le salaire des profs de classe préparatoires par rapport aux autres profs !

Vulgairement, il veut simplement remplacer des couilles en or par des couilles en argent.


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#764

2013-11-28 19:59

Cette remise en cause sans concertation de la filière d'excellence unique au monde est inadmissible. Ce modèle tente de se réformer et de s'ouvrir à un plus grand nombre. L'Etat est à la recherche d'économies... doivent elles être faites sur l'investissement des années futures? Une entreprise qui le fait se condamne.
Restons pragmatique

#765

2013-11-28 20:09

Faire regresser la France par idéologie ? Non merci, préservons ce qui marche et changeons plutôt le reste. Je serait curieux d'apprendre où Mr Peillon a appris à raisonner ...

Réponse sur Wikipédia : "Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Ensuite, "Vincent plaque tout et pars à l'aventure"

Quand on sait de quoi on parle ...

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#766

2013-11-28 20:10

La réforme Chatel du secondaire a fait baisser les horaires disciplinaires et les exigences intellectuelles, a imposé des méthodes pédagogiques inductives inefficaces et des programmes incohérents. Les bacheliers 2013 sont très mal armés pour aborder le supérieur, en sciences notamment. Voilà une menace évidente pour l'enseignement rigoureux et déductif des cpge.

Une pensée particulière pour mes collègues de physique en cpge, courage !
Enseignant de kh

#767 Re:

2013-11-28 20:12

#759: Eleve de classe prépa -

bonsoir,

enseignant dans une Kh de province, docteur ès lettres et chercheur associé au CNRS, je tourne à 3600 euros par mois en moyenne. Mes heures supplémentaires me permettent de financer mes recherches (bibliographie, déplacements à l'étranger ...) pour lesquelles je ne perçois aucun salaire, il ne me viendrait pas à l'idée d'en demander un. Mais que l'on ne qualifie pas notre traitement de privilège. Nombre d'entre nous voient leurs publications prises en compte dans les évaluations des universités françaises sans même que leur statut d'enseignants-chercheurs soit reconnu dans leur carrière.


Anonyme

#768

2013-11-28 20:13

j'ai eu le bac dans un lycée de province où aucun professeur n'était agrégé. bon élève et bien qu'issu d'une académie (le Nord) sinistrée, j'ai été accueilli dans une prépa parisienne prestigieuse qui jouait le jeu de l'ouverture. dans cette prépa, j'ai eu des professeurs (agrégés!) qui ont changé le cours de ma vie. je sais ce que je leur dois. ils m'ont certes permis de réussir le concours que je visais (j'ai fait HEC puis Sciences po) mais ils m'ont surtout révélé à moi-même.
mon père n'a pas eu le bac et ma mère n'a pas fait d'études. je crois profondément dans l'école républicaine et sa méritocratie. les classes préparatoires en sont un rouage singulier et précieux. défendons-les, développons-les.


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#769

2013-11-28 20:25

Soutenons l'un des rares ascenseurs sociaux qui demeurent dans notre société.

Un élève du lycée Henri IV, qui ne vient pourtant pas d'une famille si aisée, et qui croit encore véritablement à la méritocratie en France.


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#770

2013-11-28 20:32

L'Éducation nationale s'est, semble-t-il, lancée depuis quelques années dans une vaste entreprise de nivellement par le bas. Après le bac dont la baisse constante d'exigence nous envoie dans le supérieur avec un niveau de plus en plus bas, ce sont les classes préparatoires qui sont visées. À l'heure où nous descendons toujours plus bas dans les classements internationaux, il paraît surprenant qu'on veuille écraser les quelques filières où l'on vise encore l'excellence.
J'ai moi-même une sensibilité de gauche, et je ne savais pas que la médiocrité faisait partie de ses valeurs. Pour un parti qui avait fait de la défense de l'éducation un des thèmes de sa campagne, je trouve singulièrement choquant qu'on veuille la détruire là où elle réussit trop. Il faut élever le niveau là où il est bas, et non l'abaisser là où il est haut. Surtout que cette filière est peut-être une des dernières dans le système éducatif français où l'ascenseur social fonctionne encore. En tous cas, je n'avais jamais vu autant de mixité sociale qu'en prépa, loin des lycées dont le découpage sectoriel ghettoïse et sépare les plus riches des plus pauvres; et le travail conséquent que nous fournissons nous transforme et a tôt fait d'atténuer les écarts initiaux de niveau, ce en quoi tout le reste du système éducatif semble échouer.
De nombreux clichés, véhiculés par des médias avides de sensationnel et prompt à caricaturer, se sont répandus un peu partout, au point que je fus surpris, en arrivant en hypokhâgne, de ne pas me retrouver dans le camp de concentration soviétique que l'on m'avait promis. Je n'ai jamais été un bourreau de travail, et pourtant j'ai supporté la charge qu'on m'a donné; surtout, je me suis enrichi de manière vertigineuse, tant sur le plan culturel, humain, que réflexif. Et je préfère encore affronter les exigences élevées de mes professeurs que des amphis surchargés, une administration kafkaïenne et l'inaccessibilité des enseignants - d'après ce que m'en ont dit mes amis partis à la fac.
La prépa n'est pas seulement une formation complète qui apprend à réfléchir, à pousser toujours plus loin, plus profond, et plus haut, à viser les sommets, une formation que je ne déconseillerais pas à mon pire ennemi. C'est en plus, loin de l'aspect monstrueux qu'on veut lui prêter, le dernier bastion de l'enseignement supérieur français qui conserve un visage humain.

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#771 Re: Re:

2013-11-28 20:38

#730: - Re:

Peut-être que passer l'agrég serait une première étape pour sortir de la ZEP ...

Une étudiante en colère
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#772

2013-11-28 20:39

Je suis actuellement en deuxième année de prépa et je soutiens la cause de mes professeurs, absolument dévoués à notre réussite, enchaînant les heures supplémentaires parfois sans aucune rémunération(en maths,nous avons un professeur exceptionnel pas uniquement motivé par l'argent mais bien par notre réussite aux concours), passant en moyenne 40 minutes par copie (sachant que nous sommes 42 dans la classe) ceci afin de nous fournir une correction au rôle pédagogique important et à même de nous faire progresser. Cette réforme est une injure faite à ces institutions d'excellence, qui forment l'élite du pays dont VA PROFITER LA FRANCE et reste le seul moyen de garantir le prestige dont jouissent encore les grandes école de commerce ou d'ingénieur françaises à l'échelle internationale. Mais ce n'est pas seulement le contenu de ce texte sinon la façon dont il a été introduit qui me choque: les professeurs, pourtant les premiers concernés, l'ont en effet appris par voie de presse, ce qui constitue un signe de mépris grave à l'égard du corps professoral. De plus, il est évident que la brutalité de cette décision gouvernementale et l'énorme perte financière que cela représente ne peuvent que soulever l'indignation de toute la communauté concernée, à savoir les professeurs mais aussi les préparationnaires, leurs parents, et tous ceux qui ont pu bénéficier de cet enseignement par le passé. Nous sommes tous d'accord pour les professeurs de ZEP bénéficient de plus de liquidités mais pourquoi en faire une guerre sociale entre prépas et zones en difficulté? Pourquoi cela devrait se faire au détriment des prépas qui sont clairement en ligne de mire du gouvernement qui souhaite leur disparition? Que le gouvernement arrête cette hypocrisie, on sait bien que beaucoup de politiques sortent des grandes écoles, certains étant même passés par une classe préparatoire, alors pourquoi souhaiter leur disparition à terme si ce n'est pour faire de la démagogie et plaire à une majorité de français. Une société où l'on restreindrait le potentiel des élèves au nom de l'égalité n'a pas de sens, tout simplement parce que les hommes ne sont pas égaux de fait. Ce n'est pas pour rien qu'aucun autre pays n'a jamais évoqué cette idée! A terme cela ne provoquera qu'une privatisation massive des prépas, dans lesquelles piocheront les grandes écoles et cela ne fera qu'accentuer les inégalités puisque les élèves boursiers ne pourront même plus accéder à de grandes études sans s'endetter dès l'âge de 18ans. Voilà, c'est tout pour mon coup de gueule, sur ce je retourne à mes révisions =)


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#773

2013-11-28 20:40

Décidément, ce gouvernement fait absolument n'importe quoi... L'heure de la révolution approche! Qu'il entendent nos voix bon sang!

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#774

2013-11-28 20:46

Pour les futurs générations de sadomasochistes littéraires, sauvez la prépa en signant c'est important !
lola

#775 Re: Re: Re:

2013-11-28 20:46

#736: - Re: Re:

lol. et pour les préparer tes concours, faut aussi avoir de quoi assurer. Et pas que financièrement. Quelqu'un qui "baigne" dedans depuis qu'il est gamin a plus de facilités.