Alerte! Les restaurateurs francais du patrimoine sont en danger!

Il faut absolument que les instances gouvernementales en charge de la culture réagissent, car qui d'autre, en dehors des restaurateurs du patrimoine, peut prétendre prendre soin de nos richesses du passé et les guérir de leurs blessures ?
Personne.
Seuls ceux qui sont formés à toutes les techniques de restauration, qui les pratiquent avec un amour inconditionnel, et qui sont de véritables "médecins" de nos chefs d'oeuvres peuvent préserver et aider à conserver ces témoins de notre passé culturel, et ceci quelles que soient les techniques employées au fil des siècles.
Il faut affirmer bien fort que "l'amour de l'art" fait partie intégrante du sacerdoce des restaurateurs d'art.
Alors courage à tous !

#1: -  

Certes, bien sur, mais le problème des restaurateurs du patrimoine bossants dans les collections publiques est d'un autre ordre.  Personne ne conteste l'amour de l'Art et autres balivernes consensuelles, c'est le fond, la restauration des oeuvres conservées (ou futures) qui pose problème, pas l'appellation "métier d'Art" ou autre détail de pure forme. Confieriez-vous votre vie, votre santé, celle de vos proches, à un médecin qui aurait fait ses 10 ou 15 ans d'études compliquées oui, difficiles bien sur, longues en effet, mais ensuite sans aucune expérience de terrain, d'atelier, de réel? C'est là le vrai problème. Les musées se sont enfermés dans une situation ubuesque, voulant se garder quoi? des petits privilèges? du prestige? je ne sais pas, mais maintenant, seuls, sans l'aide ni le soutien des proffessionels rejetés car non titulaires de ces fameux "diplômes exigeants", ils pleurent leurs manques de moyens, de connaissances techniques, et de la difficulté d'exercer, ils flippent d'être appelés "Métier d'Art" . Ils excusent le manque d'idées et d'événements culturels par une situation non maitrisée. C'est faux, Il y a des professionnels de la restauration, des expositions, des événements culturels de qualité, de grandes restaurations patrimoniales, des prêts d'objets patrimoniaux, des communications, des restaurateurs compétents, des colloques, des partages, des ateliers, des rencontres, des échanges, des transmissions ; il est juste regrettable que les musées s'en soient exclus au nom de je ne sais quelle supériorité intellectuelle ou élitiste.

Dommage

Félicitations dès l'Andorre!
Lourdes López Montanya, présidente ICOM Andorra