Droit des personnes LGTB en PRISON: Cas de SAAYA

Droits des personnes LGTB en prison : Cas de Saaya

Depuis le juillet 2019, Saaya – une femme transgenre– est détenue dans une prison pour homme en Belgique, alors que cette dernière a formulé explicitement le souhait d’être transférée dans une prison pour femmes.

Presqu’un an après sa demande, rien n’a bougé.

Depuis le juillet 2019, elle a légalement droit à des permissions de sortie pour consulter son psychologue spécialisé et des congés pénitentiaires depuis décembre 2019, mais n’y a toujours pas accès.

Son incarcération a été marqué par différentes phases, parfois proches de la déshumanisation. Elle a subi un isolement quasi-total (enfermement H24 en cellule pendant 6 mois, sans voir personne). En outre, elle a été victime de propos transphobes émanant de certains détenus et gardiens.

Qui plus est, Saaya prend un traitement hormonal dans le cadre de sa transition. Or, ce traitement nécessite des suivis médicaux indispensables au maintien de sa santé (comme l’obligation de faire des prises de sang une fois par mois). Or, la prise de sang n’est pas effectuée car la prison n’est pas habilitée à le faire. Ce non-accompagnement a des conséquences sur sa santé morale et physique.

Malgré tout cela, elle a réussi à s’intégrer parmi les autres détenus, avec lesquels elle entretient des bons rapports. A noter que, tous les rapports de la prison (psychologue, examens psychiatriques, médicaux, comportement social, etc) lui sont favorables. Saaya est une détenue « modèle ».

Et pourtant, la Direction Générale de la Détention fait barrage à son transfert au sein d’une prison pour femmes. La raison ? Son dossier judiciaire est introuvable …

Sa seule option actuellement est d’assigner l’Etat belge en justice, ce qui lui prendrait un temps plus que considérable.

Aujourd’hui, il est intolérable que dans un pays comme la Belgique où le droit des personnes LGTB sont reconnus, qu’une telle situation existe dans nos prisons.

Son ancien co-détenu a été le témoin de la torture psychique et mentale que subit Saaya et souhaite l’aider en faisant bouger les choses.

De ce fait, cette pétition a été mise sur pied afin de faire connaître sa situation au plus grand nombre afin qu’elle puisse être transférée dans une prison pour femmes imminemment, voire bénéficier d’une libération sous-conditions, comme lui octroie la loi.

 

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