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Je considère que le promoteur de ce projet, la commission scolaire, fait ici fausse route et a entraîné le ministère de l'éducation ainsi la ville de Montréal dans un projet dommageable qui aura des répercussion à long terme sur parc extension.

Parc extension, historiquement, est le foyer d'accueil de plusieurs minorités et de personnes défavorisées. Donc on peut retrouver une panoplie d'édifices en piètre état et une faune urbaine bigarrée. On perçoit toutefois une tendance à l'amélioration de l'environnement urbain. On peut voir que la ville de Montréal fait des efforts réels à cet effet.

La question que l'on doit se poser est la suivante: est-ce que projet va contribuer à améliorer l'environnement urbain? Ma réponse est non. En plus d'avoir une extension de bâtiment qui va jurer avec l'ancienne infrastructure, la population perdra l'usufruit d'un parc d'une valeur exceptionnelle, malgré son apparente modestie. Il va sans dire que enfants et adultes ont besoin de cet espace vert, une bouffée d'air frais non loin du tronçon achanlandé de l'autoroute 40.

Plusieurs question se posent ici, soit l'absence de processus de consultation publique, la communication quasi inexistante entre la population et la commission scolaire, l'entretien continu du parc par la ville de Montréal... Ce parc est laissé à l'abandon par la commission scolaire, peut-elle encore prétendre à sa propriété? Comme disait la personne précédante, la distribution de la clientèle scolaire pourrait sûrement trouver d'autre voie?

Je veux encore souligner que les investissements dans les infrastructures sont importantes pour former le tissu urbain et pour favoriser notre économie. Le résultat final de notre environnement urbain dépend des choix que l'on prend dès aujourd'hui. Il faut penser dès aujourd'hui quel milieu nous voulons léguer à nos enfants.

J'exorte les politiciens de notre comté à prendre le flambeau et crier fort notre indignation