Maintenir le budget du ministère de la Culture

visiteur

/ #116 tire du livre noir de l'ENA

2014-01-27 23:32

Chapitre II Culture : les ravages de l’argent public orchestrés par les énarques «Dans le domaine culturel, agir, c’est avant tout dépenser, et le plus visiblement possible»15 «Si la culture n’est en rien une marchandise, elle génère de l’action culturelle», bel essai d’Olivier Dassault, rapporteur du budget de la Culture à la commission des Finances de l’Assemblée nationale pour faire passer l’idée que la culture peut être considérée comme une activité économique à part entière. Problème, selon nossources : «dans les hautes sphères culturelles de l’Etat, la culture est noble et gagner de l’argent avec la culture est bas»au point qu’il est très difficile d’introduire des directions marketing et management dans les établissements culturels. -La culture n’est pas une marchandise… Dans un établissement culturel parisien financé à la fois par l’Education nationale et la Recherche et précédemment dirigé par un énarque de la sphère Lang (ancien du cabinet et décrit par ceux qui le connaissent comme unsatrape), sévit un curieux comité d’accueil pour ceux qui viennent du privé. Pour développer l’activité du lieu, le nouveau directeur (énarque lui-même) a choisi un manager du privé. Immédiatement, les syndicats de l’établissement ont fait un recours auprès du tribunal administratif pour tenter d’empêcher sa nomination. Un manager qui vient du privé, qui veut de l’efficacité dans un établissement culturel dérange. «Ils ne veulent pas que l’argent qui pourrait leur revenir soit dépensé pour faire du marketing et faire connaître nos activités, ils considèrent que c’est de l’argent sale.» -mais une chasse gardée des énarques… Aujourd’hui, pratiquement aucun des managers qui officient dans les établissements publics culturels, ne vient du privé. Et ce pourune raison simple, les règles sont tellement difficiles à suivre, forgées par des énarques pour des énarques, que ceux du privé qui s’y frottent avouent que, sans un énarque dans la direction, on ne peut comprendre le fonctionnement culturel. Il est pratiquement impossible de faire entrer des personnes extérieures au réseau de l’ENA. C’est bien cela que dénonce, avec beaucoup de diplomatie, le club Culture et management. Michel Koch (ESCP 92