NON à la HAUSSE de la TVA sur les TRANSPORTS PUBLICS


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2013-11-16 08:22

En France, la pollution atmosphérique est responsable de près de 40 000 décès prématurés chaque année. Les effets sur la santé des polluants atmosphériques, en particulier des particules fines, sont avérés. Pour la société française, le coût annuel des dommages sanitaires causés par la pollution aux seules particules fines s’élève entre 20 et 30 milliards d’euros. On parle de développement des transports collectifs pour réduire la pollution. Le ministère de l'Ecologie, du développement durable, et de l'énergie définit les réglementations relatives aux polluants atmosphériques et met en œuvre la surveillance de la qualité de l'air. Il propose 38 mesures dans son plan d’urgence pour la qualité de l’air (PUQa) dans le but d’informer et sensibiliser nos concitoyens aux enjeux de la qualité de l’air. Le développement des transports collectifs et des actions de mobilité durable permet de lutter contre la congestion urbaine et de réduire la pollution de l’air en aidant au report modal vers des modes de transport plus « propres ». La politique de reconquête de la qualité de l’air est donc engagée, c’est une politique qui doit être nécessairement ambitieuse. La hausse de la TVA sur les transports publics va à l’encontre de tous les beaux discours des décideurs de la Nation. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Ce n’est pas en augmentant les tarifs des transports publics que l’on permettra une augmentation des utilisateurs. Pour développer un service public répondant à tous les besoins, il est impératif de permettre une diversification de l’offre ainsi qu’une tarification incitative et simplifiée reposant sur les principes de service public et définie au plan national, pour les voyageurs. C'est à travers le développement des offres de transports publique, et à travers une juste tarification sociale, que les réponses aux besoins d'environnement, de qualité de vie et de sécurité prouveront pleinement leur utilité.