Pétition unitaire Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

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Raisonnons à large échelle

#2601 L'Europe manque de compétences supérieures source d'emplois

2013-12-09 14:13

#2596: - Re: manque de lectures sur les familles pauvres 

 En effet, vous avez raison, les autres bacheliers, 30 à 35% d'une classe d'âge, doivent pouvoir réussir des études supérieures nécessaires aux emplois d'avenir en Europe. Quant aux docteurs, il ne sont pas bien nombreux, même pas 5% d'une classe d'âge , et ils trouvent du travail même si ce n'est pas dans leur spécialité momentanée, celle d'une thèse.N'oublions pas non plus le mauvais sort fait aux filles dans les études technologiques et professionnelles et même dans les cpge autres que littéraires et les recrutements directs des écoles sur dossier.

le socle est exigeant, enfin; le programme seul non

#2602 cours maîtrisé et socle commun

2013-12-09 14:27

#2594: - Re: manque de lectures sur les familles pauvres 

 Si vous enseignez en collège, vous avez un devoir depuis la loi de 2005 détaillée dans un décret de 2006: faire acquérir des compétences en mathématiques et vous ne devez pas abandonner avant de vous en être assuré. Donc il ne s'agit pas de notes ; 10/20 cela veut dire que seulement la moitié de ce qui doit être acquis l'est, c'est une indication du ntravail à poursuivre néanmoins. Mais la compétence ( je sais, je suis capable et 'ai envie de le montrer) est acquise ou non. Vous êtes un défenseur du socle, ce qui est encore rare.


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#2603 Re: cours maîtrisé et socle commun

2013-12-09 14:39

#2602: le socle est exigeant, enfin; le programme seul non - cours maîtrisé et socle commun

Je suis un partisan de l'allegement des programmes car ils sont infaisables et menent au saupoudrage inefficace. En ce sens, oui, je suis partisan du socle. Mais je connais aussi la realite du college et les eleves aussi. Quand on a entendu des eleves de quatriéme en grande difficulte vous dire "je ne travaille pas parceque j'ai deja redouble donc je passe de toute façon", on relativise les beaux discours sur les competences...

Surtout quand l'inspection vous explique que, differenciation pedagogique ou pas, le pogramme doit etre vu par tous à la fin du cycle. Ceux qui ont des facilites ont deux ans, les autres aussi. Où est la differenciation?

 

 


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#2604 Re:

2013-12-09 14:40

#2582: -

Maryline Baumard : une référence de poids! Leporte-parole du cabinet du Ministre : lisez-la déclarant sa flamme à certains membres de celui-ci sur son blog... Peut-être pourriez-vous renvoyer directement aux discours du Ministre, cela irait plus vite.

Les CPGE ne sont pas responsables de ce qui se produit entre la 6e et le bac. Ensuite, elles réduisent les inégalités, ce qui a un coût :

Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes Ecoles et directeur de l’Essec signale ainsi que : « Notre étude montre que les étudiants de nos écoles n'ont pas obtenu les mêmes résultats au bac, selon qu'ils sont boursiers ou non. Les boursiers ont en moyenne deux points de moins que les autres. Deux ans après, une fois la classe préparatoire achevée, la différence n'est plus que d'un point. », « Grandes écoles : "les classes préparatoires sont clairement un ascenseur social" », Le Monde, 6 octobre 2010.

 


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#2605 Re:

2013-12-09 14:44

#2582: -

"je vous renvois" du verbe renvoyir.

Et moi je vous renvoie à l'école primaire, la mienne, celle des années 50.


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#2606 Lurent Fabius contre le nivellement par le bas de Peillon

2013-12-09 14:45

Ce matin, sur France Inter, à une question d'un auditeur sur "ce que pense Laurent Fabius, comme ancien Khâgneux et élève de l'École Normale Supérieure, de la réforme un petit peu injuste sur les classes préparatoires que VP veut mettre en place:

"Je ne suis pas exactement au courant des détails mais vous comprendrez mon sentiment en tout cas lorsque je vous dirai que l'objectif me semble devoir être d'élever le niveau général des étudiants, y compris d'université, vers le meilleur, qui a été symbolisé jusqu'ici par les classes préparatoires, plutôt que d'abaisser le niveau des classes préparatoires vers un niveau général qui serait insuffisant. Je pense que cela répond à votre question."
6 ans en 1950?

#2607 renvoyir

2013-12-09 14:53

#2605: - Re:  

 Ne lancez pas des piques faciles et dites nous si vous avez fait vos classes élémentaires dans le primaire (écoles qui ouvraient sur les cours supérieurs et complémentaires) ou dans le secondaire (classes élémentaires des lycées).


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#2608

2013-12-09 15:00

Z

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#2609

2013-12-09 15:02

Merci de cesser l'alignement par le bas

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#2610

2013-12-09 15:04

en solidarité
tonymars

#2611

2013-12-09 15:04

en solidarité
education et société

#2612 deux points puis un

2013-12-09 15:08

#2604: - Re:  

 Dites nous si ce sont les uns qui ont baissé ou  les autres qui ont monté. De plus je croyais les bourses octroyées en fonction du revenu des parents même quand les étudiants sont de très bon niveau, les pauvres seraient moins bons que les riches en cpge? Et ceux qui ne sont pas boursiers et qui ont moins deux aussi se trouvent-ils eux aussi avec moins un ? Ou comme ils sont du même niveau social que les plus deux au départ se trouvent-ils avec plus deux àqu'eux  l'arrivée donc un gain de quatre. Y-a-t- il un ou des ascenseurs? Cela dépend peut-être de l'école ? Un fils de prof de collège X puis ENA c'est  une ascension ou une stagnation sociale?


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#2613

2013-12-09 15:11

profession de méritants et il serait temps de mettre en valeur des personnes motivés et performantes qui font notre réputation d'excellence dans le monde entier
Clement DANIEL

#2614

2013-12-09 15:14

Je trouve scandaleux de demander à nos professeurs de travailler plus car premièrement, il ne rechigne pas une seul fois à faire des heures sup, c'est plutôt nous qui n'aimons pas les voir nous prendre une heure de plus! Deuxièmement, ils nous suivent personnellement, tout le temps, ce qui est un grand plus et c'est aussi ce qui fait la filière.
Mr Peillon, mettez vous à la place de l’élève et du professeur avant de regarder le ratio : heure/ salaire.

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#2615

2013-12-09 15:19

Il est injuste de dévaloriser la seule filière d'enseignement de qualité en France.

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#2616

2013-12-09 15:20

M. peillon veut de l'argent:

allemagne: 32% de frais de structure dans l'éducation.

france: 51% de frais de structure dans l'éducation.

64 milliards * 20%

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#2617 Re: IL ne faut pas raconter n'importe quoi!

2013-12-09 15:40

#2541: -

Enseignants de haut niveau = caste? On peut très buien être de haut niveau et ne pas se gaver sur la bête sous prétexte que l'on forme l'élite!

Le PRAG de classe prépa est une espèce qui coûte cher au système.


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#2618 Re: Le bas, quel bas?

2013-12-09 15:43

#2609: -

Quel bas? Il est temps d'arrêter vos conneries. Ce n'est pas en tout cas les bas salaires des autres enseignants.


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#2619

2013-12-09 15:54

Je me souviens d'une prof de prépa de mon frère : lorsqu'il était gravement malade, elle est venue à la maison pour le soutenir, lui expliquer quelques cours. Bénévolement. Au final, malgré sa maladie, il aura fait 3 années de prépa, il est devenu ingénieur.

Je suis moi même prof de prépa, et j'ai des élèves qui sont souvent boursiers (50%), qui bossent parfois le week end et pendant les vacances ; parfois certains ont des problèmes de santé ; beaucoup ont connu des échecs dans leur scolarité ; mais tous n'ont pas choisi une voie facile pour réussir. Je n'ai pas choisi cette voie pour la rémunération (dans ma spécialité, j'aurais gagné plus du double dans le privé), je travaille à 2heures de mon domicile. Mon travail est très enrichissant, intellectuellement, mais surtout humainement. J'ai aussi un pied dans la recherche. On me demande de faire des cours de haut niveau (ce qui suppose une étude régulière des articles de recherche), de faire de la pédagogie inductive, d'innover pédagogiquement (au niveau des colles, des travaux dirigés)... Les devoirs que je donne exigent plusieurs jours de préparation (pour le sujet), et plusieurs jours de correction.
Je peux vous dire que mon mari - dans le privé - trouve la plupart des week ends assez pénibles puisque souvent dédiés à la préparation des cours, à la correction des copies, et donc non disponibles... Et comme je lui ai dit, ça sera souvent le cas au moins jusqu'à Pâques, il est vrai que lorsque les deuxièmes années partent en concours, c'est plus léger (il reste les oraux).

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#2620 Re: Re: IL ne faut pas raconter n'importe quoi!

2013-12-09 15:55

#2617: - Re: IL ne faut pas raconter n'importe quoi!

Combien vaut cette remarque et que signifie-t-elle exactement ?

flood

#2621 Égoïsme quand tu nous tiens

2013-12-09 15:56

En banlieue lyonnaise, c'est l'EM LYON qui assure l'aide du soir dans les lycées...
Symbolique d'un manque de moyen manifeste...
Oui le professeur de prépa peut parfois être égoïste

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#2622 Re: Re: Le bas, quel bas?

2013-12-09 15:57

#2618: - Re: Le bas, quel bas?

Remarque fine et nuancée, exprimée assurément par une personne ouverte, compréhensive et avertie.

CLEMENCEAU

#2623

2013-12-09 16:02

« Dernière trouvaille du Gouvernement pour remettre le pays sur pied : s’attaquer à l’élite du corps enseignant, les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles.
Plutôt que de tirer la France vers le haut, une fois encore il recourt à la vieille méthode de l’arasement, du nivellement par le bas.
Jusqu’à maintenant , l’Etat affectait ses « meilleurs professeurs » à l’enseignement en CPGE, classes préparatoires aux grandes écoles : ils sont tous des professeurs agrégés, beaucoup sont anciens élèves des écoles normales supérieures et actuellement pour espérer être nommé en CPGE, il faut en plus avoir effectué une thèse (agrégés docteurs). Cette nomination est ministérielle sur proposition de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN).
En modifiant le mode de calcul de leur temps de travail et de leurs effectifs, en rabotant leurs rémunérations de 10 à 20%, le ministre de l’éducation nationale veut rallier tous les enseignants déçus du hollandisme, qui désertent aujourd’hui l’électorat socialiste.
Invoquant un récent rapport de la Cour des Comptes, il prône l’égalité mais c’est plutôt l’égalitarisme qu’il cherche à imposer… Avec la même méthode, s’en prendre à ce qui marche bien.
Vouloir mettre les professeurs de classes « prépa » sous le boisseau d’une idéologie dépassée et décalée, c’est méconnaître la part importante, sinon prépondérante, des travaux de recherche et d’investissement personnel de ces maîtres aux côtés de leurs étudiants, pour leur permettre d’accéder à des formations diplômantes d’excellence, celles qui leur donneront accès aux plus hautes responsabilités. Ils font un travail considérable, qu’il s’agisse des préparations de cours très exigeants pendant les vacances, de l’approfondissement des programmes qui changent tous les ans, des corrections très détaillées sur des copies très fournies, des interrogations orales d’entraînement… avec un sens confirmé du dévouement pour conseiller et encadrer les étudiants et une compétence scientifique et professionnelle reconnue par un recrutement à un haut niveau de qualification.
La France a besoin des talents de sa jeunesse, de toute leur inventivité et de leur enthousiasme, ce sont nos jeunes étudiants qui inventeront les métiers de demain. La mondialisation de l’économie a mis fin, au cours des deux dernières décennies, au monopole de l’Occident – Europe et Etats-Unis – sur le reste du monde.
La priorité pour la France, ce n’est pas la chasse aux élites, ce n’est pas de soumettre nos meilleures classes à une idéologie démagogique et populiste, c’est au contraire de mettre les bouchées doubles pour innover, pour favoriser l’éclosion de ces satellites intellectuels formés pour travailler dans les grandes entreprises, enviées dans le monde entier.
Oui, il nous faut sans cesse innover pour rester dans la course, la recherche est une impérieuse nécessité, nous devons y consacrer tous nos efforts.
C’est pourquoi je soutiens l’ensemble des professeurs et des étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles, il faut continuer de leur permettre d’être à l’avant garde de la guerre économique de demain ; il ne s’agit pas de protéger des avantages acquis, il s’agit de mobiliser toutes les énergies pour atteindre l’excellence.
L’éducation dans notre pays, c’est aussi un magnifique tremplin pour les étudiants de toutes conditions, de réaliser leur destin : l’ascenseur social est une chance que la République leur offre.
Monsieur le Ministre de l’éducation nationale, renoncez à votre funeste projet, vous connaissez le fameux dicton : qui n’avance pas, recule. »

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#2624

2013-12-09 16:03

Les politiques français dépensent leur énergie et notre argent à détruire tout ce qui fonctionne

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#2625

2013-12-09 16:09

En baissant les salaires des profs de cpge, peillon ne cherche qu'une chose: les démotiver ce qui fera logiquement baisser le niveau de la filière.

Et il sera alors facile de dire que ce système est désuet et qu'il faut le supprimer.

C'est bête, c'était le seul système dont l'efficacité était reconnue dans le dernier rapport PISA...on va encore baisser !!!