Etudiants en psycho: Des solutions pour les oubliés de la réforme

Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation 1, Rue Descartes 75231 PARIS CEDEX 05

Rennes le 28 août 2017

Madame la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal

Nous sommes titulaires d’une maîtrise en psychologie en 2017. Nous sommes passionnés.
Nous sommes la jeunesse.
Nous sommes vos enfants.

Nous sommes l’avenir. Nous étions étudiants.

Aujourd’hui avec la réforme sur la sélection en Master, l’Université nous met à la porte.

Nous n’avons été retenus dans aucun des Master 2 auxquels nous avons postulé car il y a trop de demandes et pas assez de places. Nos recours aux Universités et au rectorat n’ont rien donné.
Nous n’aurons pas de seconde chance car à la rentrée 2017, la sélection se fera en fin de Licence 3 pour une entrée en Master 1. Or, lorsque l’on valide une maîtrise dans un domaine, il est impossible d’en refaire une dans ce même domaine.

Il semble que rien n’ait été prévu pour notre cas. Certaines Universités ont fait le choix de l’honnêteté : « Cette année était votre unique chance d’accéder au Master 2 ». Mais beaucoup restent dans le flou, ne communiquant aucune information concrète sur notre sort.

Est-il possible qu’aujourd’hui, après quatre années effectuées dans la réussite, quatre années d’études qui demandent énormément d’investissement et de travail, on puisse simplement nous jeter à la poubelle ?

Madame la Ministre, nous venons demander votre aide. Nous voulons savoir ce que nous allons devenir. Nous souhaitons avoir le droit de postuler à nouveau en 2018, 2019 et 2020 et que des places soient prévues pour nous dans chaque Master 2 ainsi que dans chaque spécialité de psychologie.

Madame la Ministre, aidez-nous à le rappeler aux Présidents des Universités, aux académies, à l’administration, au gouvernement et à tous ceux qui voudront bien l’entendre : Derrière chaque chiffre qui défile sous vos yeux, il y a des vies humaines.

Pour cette lettre et pour vous demander de l’aide, je prête ma voix, mon nom et mon adresse mais nous sommes plusieurs milliers à être les oubliés de la réforme sur la sélection, victimes de la mauvaise organisation de sa mise en place.

Pièce jointe : Pétition « Etudiants en psycho : des solutions pour les oubliés de la réforme » ainsi que ses 1398 signatures.

Copie :
LRAR Médiateur des Universités
Lettre simple aux syndicats étudiants (Sud, Unef, Fenepsy)
Lettre simple à la presse et aux médias (l’Etudiant, Le Parisien, Le Monde)