Il faut sauver le Domaine de la Massaye

Situation au 28 novembre 2015 ANNONCE n°5

Le début des constructions est proche !

Venez renforcer les rangs de l’association et/ou faites un don pour soutenir notre combat juridique contre le projet. Après, il sera trop tard !

https://www.helloasso.com/associations/association-sauvegarde-du-patrimoine-du-domaine-de-la-massaye/adhesions/adhesion-a-l-association-et-collecte-de-dons-pour-agir-en-justice

Chers amis de la Massaye,

La situation est grave, les nuages s'amoncellent au-dessus de la Massaye.

Le Conseil Municipal de Guichen a donné son accord à ce que la SADIV, qui n'en est pas encore propriétaire légal, vende le château ainsi que de la partie « sud-château » du Domaine à un investisseur, le Groupe HISIA pour 1,1 millions d'euros. En contrepartie, celui-ci promet d'investir 32 millions d'euros et de créer 20 emplois.

Sur 9 ha du Domaine seraient créés une résidence hôtelière et un « village séniors » de 60 à 70 pavillons. Nous parions que le village sénior sera comme la partie hôtellerie une résidence fermée et que, pour les desservir, on leur réservera comme voie privée, l'allée cavalière qui traverse les bois (cf la carte de la ZAC). Aucune autre explication ne peut être donnée à la présence de cette allée hors du périmètre de cette ZAC.

Le maire et le conseil municipal sont à tel point enthousiastes, qu'ils sont prêts à céder à tous les caprices de cet investisseur et de faire une croix sur le patrimoine et les promesses faites aux habitants de la commune depuis dix ans.

Ils en oublient les mesures de précautions de bon sens comme la prudence et la méfiance et se jettent sur cette proposition avec avidité. Une simple recherche aurait pu leur permettre de savoir que HISIA est une nébuleuse de petites sociétés légalement indépendantes de très petit capital social, entre 1000 et 10 000 €, présidés ou gérés par M. ou Mme Cadeau. Ceci permet de limiter les risques pour eux mais n'apporte aucune garantie à la commune de Guichen...

Une holding dénommée AUREL'S a l'air de coiffer l'ensemble afin d'en tirer profit. Dans une interview à Ouest-France http://www.ouest-france.fr/le-groupe-hisia-cree-des-residences-pour-seniors-3576466 M. Cadeau parle d'un fond d'investissement Cabex lui ayant apporté 500 millions d'euros. Cette interview se trouve aussi sur la page Facebook de Hisia, donc l'information n'est pas démentie. Aucune existence sur ce fond n'est trouvable sur le net, à part une société homonyme d'investissement au Sénégal et une autre qui liquide des entreprises en Belgique.

La confiance. C'est ce mot que le maire, M. Sieller utilise constamment pour avancer son projet et faire taire les interrogations et questionnements des habitants. Jusqu'à quand ?

Nous doutons que cette opération puisse aboutir dans de bonnes conditions et pensons plutôt à un fiasco financier pour la commune dans les prochaines années.

Ne pourrait-on pas imaginer le scénario suivant ? Le « village séniors » de 60-70 pavillons construit et commercialisé en premier, ce qui rapportera pas mal d'argent à Hisia, vendu à des investisseurs, car tout est basé sur la défiscalisation et non sur le social comme on voudrait nous le faire croire. Des séniors vont investir et peut-être y habiter, car eux sont la catégorie sociale la plus aisée en France, mais toute autre personne le pourra aussi. Mais cela ne ressemblera en rien à une maison de retraite, ou un EPHAD. Le prétendre, et considérer que cela corresponde au voeu du Dr. Even qui avait voulu voir son Domaine devenir une maison de retraite pour personnes démunies, est d'une grande escroquerie intellectuelle. Les charges seront tellement élevées, que les habitants âgés de la commune en seront de facto exclus.

Et l'hôtel sera t-il construit ? Sera t-il rentable ? Le prévisionnel que l'on nous a montré nous semble trop optimiste. Nous avions rencontré la directrice du tourisme au département et celle-ci nous a affirmé qu'en matière d'hôtellerie-restauration d’affaires ou haut de gamme (celle qui logiquement permet un retour sur investissement rapide), la région rennaise est saturée. Est si cet établissement prévu devait fermer ? Que deviendra le Domaine historique?

Le maire et son conseil sont d'accord pour que HISIA détruise toutes les dépendances, dont une ferme du XVIII°s attenante au château, ainsi que les jardins clos qui étaient le verger et le potager du Domaine.

Le château resterait nu devant les douves et serait flanqué d'un grand complexe hôtelier moderne de 40/50 chambres avec salles de réceptions, spa, piscine, etc. D'une surface et d'une taille plus grande que le château lui-même.

Ainsi il sera du patrimoine historique de Pont-Réan. La plus belle partie du Domaine de la Massaye, la partie historique, le parc aux espèces rares comme le grand séquoia, ne seront plus accessibles au public.

L'hypocrisie est transcrite dans la présentation du projet présenté en comité de pilotage:

« le château demeure accessible au public (moyennant un droit d'entrée) ».

Nous voilà devant le plus grand mensonge du maire dans cette affaire et devant la plus grande tromperie vis à vis des habitants de sa commune :

Écoutons-le, voici quelques exemples:

février 2015: Journal municipal « Reflet »:

« Laisser la vente se faire au profit d'un privé au risque que le Domaine devienne interdit aux habitants de Pont-Réan et de Guichen, alors que je sais tout un chacun attaché à cet espace? Non, ce risque nous n'avons pas souhaité le prendre. Le 12 décembre 2005 le conseil municipal a donc décidé (...) la création d'une ZAC. »

Aujourd'hui le maire privatise le domaine par petits bouts en faisant empocher de substantielles plus-values à la SADIV.

« Dans les études préalables, l'ensemble des bâtiments et des zones naturelles remarquables a été identifié et sera strictement protégé. »

La destruction en est programmée.

« Pont-Réan n'a plus de zone constructible en dehors du secteur de la Massaye. »

voir plus loin, son affirmation de février 2007.

« Le Comité de pilotage et l'Association de défense des intérêts de la Massaye continuent d'accompagner les élus dans leur réflexion. » « … la concertation va se poursuivre et le Comité de pilotage sera amené à donner à nouveau son avis. »

L'association de défense des intérêts de la Massaye n'existe pas, et le Comité de pilotage est composé de personnes issus majoritairement du conseil municipal ou triés sur le volet par le maire. Aucune voix discordante de la commune ne peut s'y faire entendre.

« le site sera définitivement ouvert aux habitants et aménagé pour le jogging ou la promenade » qui pourront le faire dans un lotissement...

mai 2011: Journal municipal « Reflet »:

« Le Domaine de la Massaye est un élément majeur du patrimoine local. Lieu de promenade très apprécié, il est idéalement situé à l'orée d'un bois, en surplomb de la vallée de la Vilaine... Il possède des atouts rares qui ont été détaillés lors du diagnostic. »

« La commune se devait donc logiquement d'intervenir pour éviter la privatisation du site et orienter son aménagement dans l'intérêt de la Commune et de ses habitants. »

« Les seuls impératifs fixés par la Commune sont la viabilité financière de l'opération et le maintien de l'accès au public du parc du château. »

20/04/2011: Ouest-France: « Joël Sieller a toutefois répété que le château et les jardins resterons ouverts au public. »

Mai 2010: Mensuel de Rennes:

«Il faut donc trouver trouver la meilleure solution pour ne pas dénaturer et sauvegarder le domaine. »

Réponse de l'ancien président de notre association: « la Massaye a toujours été un endroit humain. Là, le fric prend le dessus... »

Février 2007: Journal municipal Reflet:

«Le cadre du Domaine de la Massaye offre toutefois des opportunités incomparables dues à ses ressources patrimoniales et environnementales uniques. »

« En terme d'habitat, si l'on se réfère au Plan local de l'habitat (PLH) qui prévoit que 60 logements seront réalisés chaque année sur la Commune de Guichen Pont-Réan, et si l'on se base sur un ratio de 10 logements par hectare, la ZAC répondrait à elle seule à la totalité des objectifs du PLH ! Le site serait totalement dénaturé par le déséquilibre de la densité démographique sur cette partie du territoire, sans compter l'adaptation des infrastrucures et des services qui en résulterait, et qui serait incompatible avec les orientations environnementales de la ZAC. »

Vous ne rêvez pas, c'est le maire qui l'affirme et c'est ce que nous reprochons aujourd'hui au projet. Balayés et oubliés ces propos, car l'appât du gain est trop fort.

NB: en 2015 nous sommes à 28 logements par hectare

Mieux encore, toujours en février 2007:

« La construction de logements sur la Commune Guichen Pont-Réan pouvant être réalisée sur d'autres secteurs, la composante habitat serait limitée sur ce site. »

« La vocation de la ZAC serait donc à forte dominante d'activité. »

« … l'implantation d'activités tertiaires – voire tertiaires supérieures - et habitat. »

Le retournement de situation est complet, la ZAC ne correspond plus aux objectifs initiaux définis dans le cahier des charges qui a été voté et présenté aux habitants, la zone d'activité est remise aux calendes grecques et du tertiaire on en parle plus !

Les 230 logements définis en 2008 sont devenus 480 en 2015, plus 60-70 de la résidence sénior projetée, soit au total 550 logements. Un lotissement énorme verra le jour, dépassant le volume de Pont-Réan actuel.

Face à cette situation, au non-respect des zones humides du domaine, à la destruction des corridors écologiques qui relient les ZNIEFF bordant le Domaine de la Massaye, à la destruction du patrimoine historique de Pont-Réan, au futur engorgement du bourg, et face aux augmentations d'impôts qui vont toucher les habitants de la commune pour financer les services et équipements publics de la ZAC, nous devons agir.

La municipalité a rejeté deux beaux projets qui auraient préservé le bâti ancien, respecté le parc et l'environnement, et donné une réelle plus-value à Pont-Réan:

Le projet Vert Domaine, refusé en 2012 pour des raisons fallacieuses et qui se fera sur 35 hectares dans une autre commune près de la Vilaine, à Mordelles ; et le projet Cité du Cheval rejeté irrégulièrement cet automne pour soi-disant défaut de montage financier. Un village d'artisans était prévu, l'école d'ostéopathie de Cesson, une ouverture au public, aux écoles, chantiers d'insertion, ferme pédagogique, conservatoire de fruits et de légumes, musée...

On a préfère la spéculation immobilière à des projets qui auraient valorisé Pont-Réan et apporté de l'activité au bourg.

Habitants de Pont-Réan et de Guichen, on vous a menti et on continue de vous mentir. Nous avons besoin de votre soutien. Diffusez la pétition et consultez notre page Facebook, dont voici l'adresse:

https://www.facebook.com/pages/Domaine-de-la-Massaye/1622369761335617

Donnez-nous les moyens de réussir le sauvetage de la Massaye et de voir sa renaissance! Adhérez à l'association, faites un don si vous pouvez, nous aurons à rémunérer des avocats pour défendre la cause de la Massaye.

Le bulletin d'adhésion est à votre disposition. Demandez-le.

Vous pouvez adhérer ou faire un don en passant par ce site sécurisé:

https://www.helloasso.com/associations/association-sauvegarde-du-patrimoine-du-domaine-de-la-massaye/adhesions/adhesion-a-l-association-et-collecte-de-dons-pour-agir-en-justice

Contactez nous à l'adresse courriel: sauvegardelamassaye (at) orange.fr


À très bientôt et merci

Youri Dmitrenko

président de l'association

Sauvegarde du Patrimoine du Domaine de la Massaye 

Situation au 20 juin 2015 ANNONCE n°4

Chers amis de la Massaye,

La SADIV et l'association des vétérinaires ACV ont trouvé un compromis pour l'achat du Domaine de la Massaye, enfin de ce qu'il en reste après le démantèlement provoqué par le maire de Guichen: 49,8 ha..., la surface de la ZAC.

Le domaine sera vendu pour 2 millions d'euros et la transaction sera effective en automne, ou à la fin de l'année.

Les vétérinaires de l'Association Centrale Vétérinaire effacent d'un trait de plume la mémoire du Dr. Victor EVEN, grand vétérinaire et savant, bienfaiteur de leur association qui leur avait légué les 170 ha du domaine, dans le but d'en faire une maison de retraite pour la profession.

Ce don fut recueilli le 14 septembre 1932 et lors des obsèques du Dr. Even en 1936, l’association lui rendit hommage, représentée par M. le général Vivien:

“La magnifique réussite de sa carrière l’avait mis en possession d’une brillante fortune: par reconnaissance, il décide d’en consacrer une partie à la profession qui la lui a value.” "En donnant La Massaye, Even donne ce qui lui tient le plus intimement aux fibres affectives de son coeur, et cette qualité ajoute un prix inestimable à ce présent déjà somptueux.”

Et en s’adressant à lui directement:

“… A nos déshérités, vous avez donné royalement, sans compter, et sous le signe de la bienfaisance la plus délicate, une énorme part du fruit de votre activité et de votre travail. … Vous ne serez pas oublié. Même si tout un édifice de pierre où, par surcroît, le bronze perpétuera votre effigie, ne devait pas constituer un témoin impérissable de votre bonté bienfaisante, la gratitude ne pourrait s’éteindre dans nos cœurs.”

Nous prenons acte de la vente du domaine et, d'après les statuts de notre association, nous veillerons à son devenir.

L’énorme lotissement et la zone d'activité projetés à la Massaye par la municipalité de Guichen n'apporteront que des inconvénients à Pont-Réan. Un fractionnement du bourg au détriment de la vie sociale, un accroissement trop rapide de sa population sans contre-partie économique, ce qui en fera une cité-dortoir. La continuité du paysage, les zones naturelles, les corridors écologiques et les terres agricoles vont être sacrifiés au béton et au goudron, sans que cela apporte une plus-value pour Pont-Réan. Un village encore pittoresque qui attire nombre de visiteurs et contribue à la renommée de la Vilaine, va sombrer dans la banalité des villes-champignon et une nouvelle zone d'activité ira enlaidir la côte qui domine la rivière.

Le potentiel touristique et économique lié à la Vilaine et au charme de ce village est ignoré et méprisé par des gens sans imagination ni clairvoyance.

Ce lotissement se résume simplement en une vaste spéculation immobilière qui profitera à la SADIV et nullement aux finances d'une commune exsangue par une gestion prodigue des dernières années. La commune dispose d'une réserve foncière de 60 ha en dehors des 50 ha de la Massaye, elle n'arrête pas d'acquérir à vil prix des terres agricoles. Dans quel but? La municipalité nous laisse croire que l'opération sera financièrement équilibrée car calculée au moment où l'immobilier neuf se portait bien.

Mais n’est-ce pas un fiasco financier qui se profile? Les opérations de la SADIV sont la plus-part du temps déficitaires, et ce sont les communes qui épongent les dettes.

Va t-elle céder aux exigences d'une SADIV, très endettée, pour garantir un prêt de 3 millions d'euros auprès des banques? va t-elle accepter de ne recevoir le million d'euros pour les infrastructures, prévu dans le contrat, qu'en fin de concession, soit en 2030, au lieu du début de l'opération comme initialement convenu?

Elle a déjà cédé concernant les honoraires pour démarches infructueuses afin de vendre le château: 25 000 €. Elle a déjà cédé pour prolonger la concession jusqu'en 2030.

Ni pour le château, ni la ferme et la chapelle, la municipalité n'a de projet ni de financement prévu. Aucune provision n'a été faite dans les budgets successifs pour les infrastructures, les aménagements, les services auxquels pourraient prétendre les futurs habitants.

La commune et la SADIV voudront se débarrasser du château au plus vite. La première n'a pas le premier sou pour le réhabiliter et la seconde à besoin d'argent pour financer l'achat du domaine et commencer les travaux. Mais qui voudra d'un château où les premières maisons seront à 30 m des douves?

Nous pensons par contre qu'il y a un réel besoin dans d'un grand parc ouvert à tous. La commune de Guichen n'a rien à offrir à ses 9000 habitants, aucun lien n'existe entre Guichen et Pont-Réan à part la route. Les grands espaces verts sont des propriétés privées ou sur-fréquentés comme le Boël. Un centre de loisirs intercommunal pour la jeunesse pourrait voir le jour à la Massaye, dans la continuité du centre aéré des écoles de Rennes. De même un centre culturel ouvert à toutes les générations. Le tourisme vert et sportif pourrait y être promu. Des activités artistiques et artisanales installées.

Nous disposons déjà de propositions intéressantes.

Nous restons déterminés à nous opposer à cette folie communale, et le fait que la commune devienne propriétaire de la Massaye à travers la SADIV ne change rien au problème.

Nous avons déjà fait des démarches importantes dont nous ne pouvons malheureusement rien dire ici avant qu'elles n'aboutissent.

Plus que jamais nous avons besoin de votre soutien, de la diffusion de la pétition, de vos signatures.

Une page Facebook a été créée, dont voici l'adresse:

https://www.facebook.com/pages/Domaine-de-la-Massaye/1622369761335617

La Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France, la SPPEF, ainsi que Bretagne-Vivante nous soutiennent dans notre action:

http://www.sppef.fr/                                   http://www.bretagne-vivante.org/

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Merci et à très bientôt

Youri Dmitrenko

président de l'association      

La lettre de La Massaye n°1

La "Lettre de la Massaye" n°1 est parue, demandez la, en nous communiquant votre adresse courriel

La lettre de La Massaye n°1

Vous pouvez télécharger la lettre en allant sur le site de l'Agence Bretagne Presse

http://www.agencebretagnepresse.com/voir.php?code2=k28s4t7dbf23h4

mais, pour être au courant de nos actions et être plus proche de l'association, laissez nous votre adresse courriel

Situation au 13 février 2015 ANNONCE n°3

Chers amis de La Massaye,

L'association à été violemment mise en cause dans le journal municipal de Guichen, par des déclarations du maire et du groupe politique majoritaire de la commune, en page 15. Nous avons fait valoir notre droit de réponse suite à ces articles. Voici le lien vers le journal municipal de février 2015:

http://www.guichenpontrean.fr/module-Contenus-viewpub-tid-2-pid-42.html

et notre réponse:

Droit de réponse de l'ASSOCIATION de SAUVEGARDE du PATRIMOINE de La MASSAYE à l'éditorial du maire de Guichen, M. Sieller dans le journal communal Reflet de février 2015.

L'association de Sauvegarde du Patrimoine de la Massaye est dans son rôle en défendant l'ensemble historique le plus important de la commune. Nous souhaitons que les habitants prennent connaissance de nos arguments, ils verront que ce n'est pas du dénigrement, mais une autre façon de penser.

Mais avant tout il faut rappeler que Pont-Réan ne se limite pas seulement à la partie administrée par Guichen. De l'autre côté de la Vilaine habitent aussi des Pont-Réannais qui aiment leur bourg, leur patrimoine, et partagent depuis des centaines d'années une histoire commune avec leur compatriotes de la rive droite. Ne pas associer les Pont-Réannais de la rive droite à ce projet de ZAC, ne pas les avoir consultés, c'est leur manquer de respect et de considération.

Le processus de concertation a été clos le 25 février 2008, par décision du conseil municipal. Malgré cela, le maire continue de parler de concertation: dans Ouest-France, dans Reflet, devant des commerçants et artisans de Pont-Réan. Le 28 janvier 2014, lors de la réunion du comité de pilotage, il confirme à l'unisson avec la SADIV, qu'aucun changement à la ZAC ne peut être fait ni dans les plans, ni dans sa disposition, et que tout avait été décidé et voté.

Un membre du Conseil des Sages a qualifié les choix architecturaux de médiocres, la place de la zone d'activité mal choisie et le plan de masse critiquable. Un autre membre de ce Conseil, a interpellé le maire et la SADIV sur les difficultés à circuler à travers Pont-Réan et dans les liaisons avec Bruz. Ces interrogations ont été minimisées et écartées sans amener de solutions. Cette ZAC ne fait plus l'unanimité dans la commune. Peut-on encore parler de concertation quand toute critique est rejetée par le maire, et que poser des questions légitimes, c'est "dénigrer" son projet ?

La lecture d'une carte suffit pour se rendre compte que la ZAC de la Massaye sera une ville nouvelle excentrée et coupée du bourg qui va fractionner Pont-Réan en trois parties très inégales: un centre vieillissant, une partie de la rive gauche de plus en plus à l'écart et le Pont-Réan nouveau, qui va aspirer toute l'activité économique et sociale.

Ce n'est pas de l'urbanisme mais un démantèlement.

La contraction des budgets des entreprises, le rapprochement avec les centres de décisions qui sont forcément urbains, les besoins de déplacements rapides et des communications fiables, ne feront sûrement pas venir à la Massaye un siège social de grande PME, "tertiaire avec des secteurs innovants" souhaité par le maire. Ils préfèreront s'installer à Ker Lann ou à Saint-Jacques, près des grandes écoles ou des entreprises similaires. Les habitations et la zone d'activité n'apporteront qu'un gain économique passager à Pont-Réan. Ce sera une cité dortoir, avec une population travaillant majoritairement dans la région rennaise, et qui ne va pas dynamiser le centre bourg et ses commerces.

Le projet est en inadéquation avec l'Agenda 21, avec le Scot (Schéma de cohérence territoriale) et le contrat Région Bretagne/Pays des Vallons de Vilaine signé en 2006 et 2009 par le maire en tant que président de la Communauté de Communes et de l'association du Pays des Vallons de Vilaine. Ce contrat prescrit la conservation des terres agricoles, de l'environnement et une planification des zones d'activités. Ne raisonner qu'en termes de lotissement et de zone d'activité à la Massaye, est une solution passéiste. Ce projet de ZAC, vieux de dix ans, ne correspond plus aux réalités et aux perspectives d'avenir.

S'il voit le jour, le patrimoine historique et naturel sera détruit. Notre chance sera gâchée de valoriser les bords de la Vilaine, les zones naturelles, le Boël, de nous rattacher au projet Vilaine-Aval et d'attirer du monde vers l'arrière pays. Le "ballon d'oxygène pour Pont-Réan", dont parle le maire, viendra plutôt d'une multitude de petits projets rendus possibles par la préservation de La Massaye. Le contrat Région/Pays des Vallons de Vilaine définit les priorités et richesses de notre canton: sa vocation agricole bio, le tourisme vert et culturel, l'artisanat, une offre de qualité de vie et de patrimoine naturel.

Aussi, le patrimoine historique doit-il être vivant. Qu'il soit public ou privé, il contribue à la richesse de notre pays. On pourrait faire revivre des activités qui ont fait l'histoire de Pont-Réan. Par sa situation géographique, ce bourg bien mis en valeur, pourrait apporter beaucoup à la renommée de la commune.

Laisser se défigurer la Massaye par un lotissement, c'est hypothéquer l'avenir de toute cette partie de la commune.

Nous appelons de nos voeux que le journal municipal Reflet ne soit pas seulement le porte parole de la mairie sur ce grand sujet touchant à l'avenir, au patrimoine, aux finances et à l'identité de la commune. Tous les habitants et associations devraient pouvoir s'exprimer et apporter idées et réflexions.

Droit de réponse de l'ASSOCIATION de SAUVEGARDE du PATRIMOINE de La MASSAYE à la tribune du "groupe majoritaire" dans la page Libre Expression du journal communal Reflet de février 2015:

Peut-on en France, être encore une association qui a pour vocation de sauvegarder le patrimoine historique et naturel, sans pour cela devoir être de l'avis d'un groupe politique, même s'il est majoritaire dans sa commune ?

Apparemment, ce groupe pense que concertation veut dire servilité et non indépendance.

Le président actuel a été régulièrement élu par les membres fondateurs de l'association, et agit dans la continuité de l'association telle que l'avait représenté M.Stutzinger.

Nous, Association Sauvegarde du Patrimoine de la Massaye gardons notre indépendance d'esprit et d'action et travaillons avec tous ceux qui, attachés au Domaine de la Massaye, pensent que le projet de ZAC détruit plus qu'il ne préserve. Lors de ma visite au maire le 21 janvier dernier, je lui ai dit : "vous vous attaquez à un symbole".

À vous, son groupe majoritaire, je réponds: c'est la mémoire du Dr. Even que vous bafouez, de celui qui voulait en faire une maison de retraite. Ce sont les 46 ans de présence du CHU de Rennes, avec ses salariés en majorité du canton et ces familles qui y venaient chaque jour. C'est l'épopée de 16 ans de la Marine Nationale qui a marqué le pays et fait connaître le nom de Pont-Réan à la France entière. Ce sont des générations d'enfants des écoles de Rennes, qui depuis des décennies, venaient passer l'été à la campagne. Ce sont les habitants de la commune et des alentours qui s'y promènent. C'est l'histoire locale de Pont-Réan et de la Vilaine qui est touchée. Vous leur faites mal en urbanisant à outrance ce lieu qui est cher à leur coeur. Comment osez vous prétendre que vous "respectez l'esprit des lieux"?

Que veut dire votre affirmation creuse de vouloir "protéger les éléments de continuité écologique" quand vous vous apprêtez à bétonner 9 hectares de terres agricoles sur le domaine, à détruire un parc et à éventrer le sol rocheux comme celui du Boël? À laisser se construire sur le devant de la falaise quinze bâtiments de bureaux et de hangars, qui seront vus de tout le bassin rennais à 20 km à la ronde, surtout de nuit?

Que veut dire "valoriser son patrimoine bâti de caractère comme la chapelle, la ferme ou le château"? Pour aucun de ces bâtiments vous n'avez de projet, depuis dix ans que vous planchez dessus. De plus, cette marée de maisonnettes dénuées de toute qualité architecturale, arrivant au raz des douves, dévalorise le château. Qui en voudra, vous qui dites ne pas vouloir le privatiser?

L'association Sauvegarde du Patrimoine de la Massaye étudie vos dossiers (en tout cas ceux que l'on veut bien lui laisser voir, puisque la CADA est saisie pour refus implicite de montrer deux dossiers), et porte la contradiction devant le public.

Elle souhaite l'ouverture du domaine à tous, et non une mise "sous cloche". La multitude d'idées qu'elle propose, en sont la preuve. Nous sommes contre l'urbanisation à outrance que vous projetez. Vous avez interdit toute concertation, en verrouillant le dossier de la ZAC, par vote du conseil municipal le 25 février 2008. Ne nous en faites pas le reproche.

Vous construisez une ville nouvelle qui va vider Pont-Réan de sa substance et va aspirer les commerces (quoique vous affirmez, leur présence est actée dans le contrat qui lie la Région au Pays des Vallons de Vilaine). Dire le contraire aux Pont-Réannais, c'est les tromper. Le bourg va souffrir de ce déséquilibre que vous provoquez et va perdre son identité.

La municipalité de Guichen rejoindra la cohorte de celles qui oeuvrent pour la destruction du patrimoine en France. Quelle ambition!

voir le site suivant:

https://fr-fr.facebook.com/pages/CHEFS-DOEUVRES-EN-PERIL-OU-DISPARUS/285772958132498

Situation au 13 janvier 2015 ANNONCE n°2

Chers amis de la Massaye,

Nous avons distribué des tracts dans les boites à lettres à Pont-Réan, une partie de Guichen est déjà informé et la distribution à Bruz commence.  Nous allons en déposer à la Maison des Associations à Rennes et cherchons encore des points de dépôt dans cette ville. Chacun de vous pourrait devenir ambassadeur de la Massaye et un relais pour la distribution. Demandez nous.

Donnez Vous les moyens de réussir le sauvetage de la Massaye et de voir sa renaissance! Pour cela, abonnez vous à la "Lettre de La Massaye" (c'est gratuit), qui vous donnera des nouvelles et adhérez à l'association afin qu'elle puisse continuer à oeuvrer pour le bien commun. La lettre d'information aura pour le moment une fréquence irrégulière. Nous sommes tous bénévoles, amoureux de La Massaye, mais actifs par ailleurs.

Nous savons maintenant que la SADIV, l'aménageur avec lequel la Mairie de Guichen a signé un Contrat de Concession pour la construction et la commercialisation de la ZAC, a des graves difficultés financières. Lors de la présentation du compte-rendu annuel de son bilan concernant la ZAC, il en ressort qu'elle pousse la mairie à la renégociation du Contrat de Concession, qui serait bien sûr largement en défaveur de la commune. Attendons de voir comment le Maire va présenter cela au Conseil et à ses administrés.

En attendant faites vous un avis en consultant sur internet des documents officiels concernant cette société. Vous verrez que nous n'avons nullement besoin de noircir le tableau:

http://www.societe.com/societe/sadiv-445042625.html

Les chiffres au bilan se sont dégradés de 2012 à 2013:

résultat net - 277,86%  , résultat d'exploitation: - 494, 88%, le résultat courant avant impôt est de - 588 300, 00 €. Il a chûté de - 546,70%

Les dettes sont de 33 489 000, 00 € par rapport aux fonds propres qui sont en diminution de 4,62% à 2 625 200,00 € 

En novembre 2011, la Cour des Comptes Régionale avait fait un rapport sur la SADIV et la rémunération de ses dirigeants. La SADIV a envoyé des explications. Nous aurions tendance à faire confiance à la Cour des Comptes.

https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Societe-d-economie-mixte-Societe-d-economie-mixte-SADIV-Ille-et-Vilaine

Ce n'est pas l'avis du Maire de Guichen. Il a renouvelé le 16 décembre dernier, sa confiance à la SADIV pour mener à bien la construction de la ZAC.

Nous invitons tous les signataires de la pétition à demander directement au maire ses intentions concernant la SADIV et par la même occasion de lui signifier votre refus de la ZAC:
http://www.guichenpontrean.fr/Formulaire-1.html

Je vous signale que nous sommes à la UNE de l'Agence Bretagne Presse, un média breton qui fait un travail remarquable et qui est également utile à tous les Bretons dispersés à travers le monde. Un grand merci à eux de nous ouvrir leurs pages.
http://www.agencebretagnepresse.com/article.php?id=36193

Vous y trouverez aussi en annexe PDF notre argumentaire et un appel aux anciens marins du CFM.

Nous sommes aussi référencé sur Patrimoine-Environnement, un site précieux, qui lie avec efficacité et intelligence l'environnement naturel et la création humaine:
http://patrimoine-environnement.fr/sauvons-le-patrimoine-de-la-massaye-ile-et-vilaine/

Le bulletin d'adhésion à l'association est à votre disposition. Demandez-le.

Contactez nous à l'adresse courriel: sauvegardelamassaye (chez) orange.fr

À très bientôt

Association Sauvegarde du Patrimoine du Domaine de la Massaye

Situation au 31 décembre 2014 ANNONCE n°1

Chers amis de La Massaye,

 Grâce à vous et à vos nombreuses signatures, l'information concernant la Massaye progresse. Les habitants commencent à se poser des questions.

 Le projet de ZAC reste caché depuis deux ans. La dernière réunion publique d'information remonte à 2011, mais depuis, le projet a beaucoup évolué sans que les habitants de la commune en aient été informés.

 Nous avons commencé à secouer le cocotier...

 Les inquiétudes concernant la pollution des sols ont fait leur chemin et, relayées par des élus courageux, ont abouti sur le bureau du Préfet, qui a ordonné l'expertise du terrain. 

 Cette avancée a plombé l'ambiance du Conseil municipal du 16 décembre 2014. Le maire était mécontent et l'a fait bruyamment savoir!

 Chers amis, ce premier pas en appelle beaucoup d'autres. Nous avons des projets pour le printemps. Nous vous en informerons.

 En attendant, je vous prie de redoubler d'efforts pour diffuser la pétition et faire connaître ce beau Domaine de La Massaye. 

 Bonne fête de fin d'année. Rendez-vous en 2015!

Association Sauvegarde du Patrimoine de la Massaye

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